lyme atala trinket

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Ma mort, je la vois sur le champs de bataille. Je ne sais pas dans combien de temps exactement, peut être dans une semaine, peut être dans deux ans et je ne sais pas plus comment. Peut être serait-ce la fin de la rébellion. Tous les districts seraient en guerre, en plein soulèvement contre le gouvernement. Je serais chez moi, guidant les rebelles du quatre à travers les villages, à deux doigts de la victoire. On nous prendrait en peut être embuscade et je n'aurai d'autre moyen que d'avaler la pilule de sureau mortel dans ma poche ou de m'enfoncer mon trident dans le ventre. Mais si il y a une chose dont je suis sure, c'est que je ne mourrais pas dans les mains du Capitole, je me tuerai avant. J'avais prévu de me suicider une fois la guerre terminé. Une fois que les districts auraient repris le pouvoir et que je n'aurai plus rien pour quoi me battre. Mais maintenant que celui que j'ai pour but de venger est revenu, je ne sais pas si je tiendrai ma promesse.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour chacun de mes hommes. Un bon soldat est prêt à se sacrifier pour n'importe quel de ses compagnons. Si c'est la seule manière, je n'hésiterai pas une seule seconde à mourir pour eux. Comme je n'hésiterai pas à mourir pour ma mission. S'il fallait que j'effectue une mission suicide et que c'était le dernier recours, je courrai si cela pouvait faire avancer la rébellion.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je manie bien le trident, comme la plupart des gens du quatre, mais pas mieux qu'un pêcheur lambda. J'excelle par contre dans le lancé de couteau, chose que m'a appris mon fiancé lorsqu'il m'a enrôlée dans les rebelle. Je suis depuis une experte, et possède une collection de couteau impressionnante. Comme tout autre citoyen du district quatre, je nage à la perfection et sait pêcher avec presque n'importe quoi. Je sais aussi guérir certaine blessure, et repérer quelques plante médicinale et comestible puisque mon père était médecin et que je l'accompagnais de temps en temps. Enfin, je suis assez agile et discrète, ma petite taille aidant à me faufiler un peu partout.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

J'ai vue ma meilleure amie partir pour les jeux. Je n'ai jamais été très sociable, et Allie était une de mes rares amies. On avait 13 ans à l'époque, et contrairement à moi elle avait pris beaucoup de tessera pour pouvoir survivre. Ce fut la première fois depuis 5 ans qu'il n'y eut pas de volontaire pour prendre la place des tributs et elle est partit. Elle est morte dans le bain de sang. C'est cet événement qui m'a fait ouvrir les yeux sur le monde dans lequel on vivait.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Ce n'est pas le paradis je dois vous l'avouer. Moi qui ai l'habitude de passer ma vie au grand air, à déambuler sur les plages du quatre, à me baigner et à jouer à dans les roseaux, les souterrains ne sont pas mon idéal. Je vis très mal l'enfermement, et sors dès que j'en ai l'occasion. De plus j'essaie de faire un maximum de visite dans mon district, même quand ils n'ont pas besoin de moi je me joins à l’opération pour pouvoir prendre l'air et échapper quelques heures au confinement.


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE était abondante. DU COUP, MON NOM AVAIT six chances d'être tiré au sort, je n'ai jamais dut prendre de tessera . J'EXERCE LE MÉTIER DE chef des rebelles ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ça. JE SUIS DANS LE treizième district, bien que je vienne du quatrième DISTRICT. AYANT vingt-trois ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende, je n'aime pas regarder ces enfants mourir. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

J'effleurai les le numéros inscrit sur mon compartiment du bout des doigts. 521. C'est celui qu'on m'avait assigné à mon arrivée, il y a maintenant quelques mois de ça. Bien que je sois censée la partager avec mon bras droit, je dormais la plupart du temps seule puisque celle-ci séjournait encore au district 4, pour coordonner les opérations sur place. Bien que mon emploie du temps, imprimé sur mon bras, m'indique que je devrais être dans ma cabine pour la demi-heure de Réflexion, je ne veux pas rentrer. Cet endroit me rend malade, plus que n'importe quoi dans ces souterrains. Tout est trop impeccable, trop impersonnel. Et même si j'ai du mal à l'avouer, je supporte très mal la solitude. Depuis que Mel, mon fiancé, s'est fait arrêter, je fais des cauchemars toutes les nuits. Je rêve de sa mort, chaque soir d'une manière différente, toujours plus horrible. Je me réveille alors en criant, pleine de sueur, et dans l’impossibilité de me rendormir, quelque soit l'heure. Je laissai tomber ma main contre ma cuisse, avant de m'éloigner de la porte de mon cachot. Je fis demi-tour et décida, comme chaque soir, de me promener dans les labyrinthes de mon nouveaux chez moi. Je retournai vers la salle commune. Tout le monde s'étaient retirés dans son compartiment, si bien qu'elle était pratiquement vide. Je la traversai, évitant du regard un couple enlacé, et plus loin, une mère qui consolait son bambin, sans doute tombé des escaliers auxquels ils faisaient face. Je refusais de penser à ce que serait ma vie à présent si Messalla n'avait pas été attrapé. En tant que chef des rebelles du quatre, je n'avais pas le droit de craquer ni de montrer le moindre signe de faiblesse devant mes hommes. Je devais leur montrer l'exemple, me montrer forte. J'inspirai, puis renvoyai tous ces souvenirs dans les tréfonds de mon esprit. J’accélérai le pas, bien que je n’eus aucune destination particulière en tête. Je passai le réfectoire, d'où sortait un désagréable parfum de soupe. La nourriture. Voila deuxième chose que je détestais ici. Le poisson frais du quatre et les fruits de mers de manquaient terriblement. Ici, on avait droit au même bouillon chaque jour, où se battaient en duel deux bouts de légumes, noyés dans de l'eau tiède. Même le pain était répugnant. Je continuai le long du couloir, puis arrivai à un croisement que je connaissait bien. Je tournai à droite, puis passai sans problème entre les deux gardes qui me connaissaient bien. Je passais a moitié de mon temps ici, au Centre de Commandement, en me tuant au travail. C'était ma manière de ne pas penser à autre chose, en mon concentrant sur mon objectif. Mais quelque chose semblait différent à d'habitude. Normalement, plus personne ne travaillait à cette heure-ci, sauf les personnes de garde. Mais pourtant, les gens se bousculaient dans les couloirs étroits, courant presque. Bien que je ne soit pas au courant de toutes les opérations, le district quatre possédait un grand nombre d'hommes, et toute demande de soldat devait forcément me parvenir. Pourtant, je reconnu quelques uns de mes hommes. Je pressait le pas jusqu'à la salle de réunion. Alors que je passai la porte, je me figeai. « Lily ? » Malgré la faiblesse de la voix, j'étais sure de savoir de qui il s'agissait. Peu de personne connaissait mon premier prénom, mais une seule me surnommait comme ça. Mel. Je me retournai, découvrant un jeune homme couvert de bleue, de sueur et cendres, terriblement amaigrit, tomber dans les bras des deux soldats à ses côtés. Même s'il était méconnaissable, c'était bien mon fiancé. Je me jetai sur lui, hystérique, prenant son visage dans mes mains. « Mel ! MEL ! Reste avec moi ! Mel, s'il te plaît ! » Je le secouait, l'embrassait, criait son nom. Quand les médecins arrivaient pour l'emmener, je refusai de le lâcher. Plus jamais, pensai-je, plus jamais je ne les laisseraient l'emmener loin de moi. Je hurlai à présent, griffant, mordant et frappant quiconque essayait de me faire lâcher prise. Les larmes coulaient abondamment sur mon visage, des larmes de joie, de colère, de peur. Soudain, je sentit une seringue se planter dans mon bras. Je n'avais pas eu le temps de l'esquiver, et me sentis partir petit à petit. Pourtant, je ne desserrai pas mes mains, qui emprisonnaient celle de Messalla. On m'attrapa, puis me jeta sur une épaule et je fus contrainte de le lâcher. Avant de m'endormir, je murmurai une dernière fois son nom, même si aucun son de sortit de ma bouche.

Cela faisait une semaine que Messalla est revenu. Une semaine à faire des essaies, tous aussi peu concluant les uns que les autres. Mel est revenu, certes. Mais complètement amnésique. Je serrai les mains autour du plateau que je portai, choisissant une table déserte, même si ce n'était celle qui m'était attribué. Mais c'était le dernier de mes soucis, je voulais seulement être seule. Quand Messalla s'est réveillé pour la première fois à l’hôpital, il s'avéra qu'il se rappelai tout juste comment tenir une cuillère. Les médecins ne connaissent pas encore la cause exact de cette amnésie, mais découvre chaque jour des marques nouvelles d'une torture différente. Après une visite, il s'avéra qu'il ne se rappelai pas de moi non plus. Certain disent qu'il retrouvera la mémoire, les plus pessimistes affirment qu'il lui faudra tout réapprendre. J'ai découvert que c'est Coin elle même qui à décider de l'opération. Elle a choisit de ne pas me prévenir de la descente de la prison du quatre, car j'aurai été trop impliquée dans l'affaire. Si elle n'était pas si protégée, je l'aurait déjà tuer. Elle n'avait aucun droit de me laisser à l'écart, et encore moins d’enrôler mes hommes sans ma permission. Depuis son retour, j'ai passé les trois quart du temps à l’hôpital, où il m'administrait des calmants chaque fois que je me piquais une crise. Ce qui équivaut à chacun de mes réveils. Puis on m'a fais sortir, avec un emploie du temps de la malade, dont je ne tient absolument pas compte. Je me noie comme à mon habitude dans le travail, si ce n'est plus. Comme je ne dors plus, autant faire quelque chose d'utile pendant ces insomnies.