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 ❝MOCKINGJAY ▷ heidi-lyn et thybalt❞

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MessageSujet: MOCKINGJAY ▷ heidi-lyn et thybalt   MOCKINGJAY  ▷ heidi-lyn et thybalt Icon_minitimeVen 13 Avr - 19:55

Spoiler:


thybalt & heidi-lyn
❝ you & I we'll stand up straight ❞


Cinq jours. Cinq jours, qu'il n'était pas passé. Cinq jours que je n'avais pas vu son visage, son sourire. Pas entendue sa voix. Cinq jours, et c'était déjà cinq de trop. Mes mains trouvèrent d'elle même le chiffon posé sur l'étagère. Je l'agrippai et entrepris de nettoyer le meuble, celui que j'avais déjà dépoussiéré le matin même. Combien de temps encore ? Combien de temps me laisserait-il ? Je n'en pouvais plus, l'attente était insoutenable. Pas un mot, rien. Repassant encore et encore sur une griffure du le bois de la commode, j'essayais en vain de la faire disparaître. Celle-ci était là depuis toujours. Et pourtant. Frottant dessus, j'essayais de l'effacer, encore et encore. Pourquoi ? Pourquoi s'était-il volatilisé sans rien dire ? S'il était parti en voyage, il m'aurait au moins avertit. J'en étais sure. Depuis le temps qu'il m'entretient, cela lui serais venu naturellement. Alors pourquoi ne donne-t-il pas de nouvelle ? Peut-être en avait-il assez justement. De s'occuper de moi, de venir me voir chaque jour, m'apporter de la nourriture, me garder en vie. Peut-être a-t-il décidé de tout quitter, le district Cinq. Moi. Il m’abandonnait peut-être, lassé de veiller auprès de moi jour après jour. C’était compréhensible après tout. Combien de temps m'avait-il consacré ces dernières années ? Beaucoup plus qu'il n'aurait dû sûrement. Bien plus que ne l'aurait fait un simple ami. J'essayais de me rassurer. Thybalt n'étais pas mon ami. Il était plus que ça. Il n'était pas mon amant non plus. Il l'avait été une fois, certes, mais nous n'en avions plus jamais reparlé. Et de toute manière, un amant se serait sûrement lassé bien vite d'une coquille vide comme je l'étais depuis la mort de Luna. A ne jamais rien faire, à ne jamais rien dire. Mais lui ne m'avait jamais laissé. Il était plus que tout ça. C'était mon sauveur. Celui sans qui je ne serais plus là ; la preuve est que depuis cinq jours, je n'avais rien avalé, je n'avais pas fermé l’œil. Il ne pouvait pas m'avoir abandonné.

Je laissai glisser ma main sur la commode de l'entrée, sans vraiment faire attention à ce que je faisais, perdu dans mes craintes d'abandon, je buttai sur le cadre photo, posé à plat sur le meuble de manière à ne plus voir la photo à l'intérieur. Je retirais ma main d'un coup, comme si je m'étais brûlée au contact du petit rectangle de fer. Bien sûr, ma main n’avait rien. Mais je savais trop bien ce qu'il y avait sur cette photo. Luna. Je m'éloignais du bout de papier comme on s'éloignerait d'un précipice, d'une falaise à pique par crainte de tomber. Je m'interdisais ne serait-ce qu'un regard, craignant de retomber une fois de plus dans la folie, ou pire, dans cet état second dans lequel je m'étais plongé après sa mort. Je ne bougeais plus, je ne mangeais plus, je ne dormais plus. Je restais là, assise sur le fauteuil devant la télévision éteinte, toute la journée, immobile. Ça avait été la phase la difficile à passer après la mort de Luna. Mais Thybalt avait été là. Comme il l'avait toujours été. Thybalt. Il n'aurait jamais pu m'abandonner. Je le savais, et je savais aussi que j’essayais de me cacher une autre vérité. Une vérité plus douloureuse. Une phrase qui n’arrêtait pas de revenir dans mes pensées, qui me suivait jusque dans mes rêves. Et s'il avait été capturé ? Ou pire, tué ? J'étais bien sûr au courant de ses activités de rebelles, et même si je m'y opposais, je ne pouvais pas l'en empêcher. Je voulais qu'il arrête, j'avais peur. Peur qu'il lui arrive la même chose qu'à Andy, qu'il finisse exécuté sur la place publique. Peur qu'on me l'arrache lui aussi. Peur de me retrouver seule. Car sans lui je n'avais plus personne. Alors je nettoyais, essayant de me changer les idées sans grandes réussites, attendant son retour en vain. S'il avait été tué, quelqu'un serait venu me prévenir non ? Qui sait, Thybalt était le seul à encore me rendre encore visite. Ma respiration s’accéléra devant l'idée de son corps inerte sur l'estrade de l'Hôtel de Justice. « Pas encore ! » murmurais-je sans le vouloir. Non, pas une fois de plus. Alors que les images de la silhouette étendue au sol d'Andy se mêlaient aux projections de celles de Thybalt, on frappa à la porte.

Quatre coups. Quatre tocs réguliers, qui firent s'arrêter mon cœur. Je savais trop bien ce qu'ils signifiaient. Il était là. Derrière la porte. Il n'était pas mort. Il allait bien, et il allait m'expliquer. Je courus jusqu'à la porte, agrippant la poignée, mais me stoppai net. Pétrifiée, je fus incapable de tourner cette dernière. Un million d'idée se bousculaient dans mon cerveaux, créant un brouhaha monstrueux. Et si ce n'était pas lui ? Si c'était un espion venu m'enlever ? Et s'il venait m'annoncer son départ ? Ou pire, si l'on venait m'annoncer sa mort et que les quatre coups étaient une pure coïncidence ? Je ne m'entendais plus penser. Je fermais les yeux, essayant de me calmer. Un simple visiteur arrivait à me faire perdre la raison. Et moi qui croyais aller mieux. De plus belles, mes idées s'embrouillèrent, mêlant mes premières préoccupations à celles de la dégradation de mon état. Derrière la porte, le visiteur s'impatientait. « Heidi t'es là ? C'est Thybalt. » C'était bien lui. Il n'avait pas besoin de le préciser. Même à travers le chao de mes pensées, je reconnu sa voix mélodieuse, apaisante. C'était lui j’étais sure. Je devais ouvrir. Lâchant la poignée, je saisi ma tête entre mes deux, me penchant en avant, essayant de contenir le flot incessant d'informations dans mon cerveau. J'ouvrais la bouche, poussant un hurlement muet, silencieux. Je ne voulais pas qu'il m'entende pendant que je perdais la tête. Les secondes défilaient, et alors que je mettais de l'ordre dans mes idées, mon visage retrouva ce voile passif, doux.

J'ouvris enfin la porte, découvrant un Thybalt blessé, fragile. Malgré tout, mon cerveau analysa cette information quelques secondes trop tard, et dès que son visage apparut dans mon champs de vision, je fonçais me réfugier dans ses bras. Me calant comme je le pouvais contre lui, je me sentais enfin sereine, comme je ne l'avais pas été depuis longtemps. « Thybalt. » , murmurais-je tout bas. « Mon Thybalt, tu m'as manqué. » Je m'adressais surtout à moi-même, me rassurant, m'assurant qu'il était bien là, et qu'il ne s'agissait pas d'un rêve ou d'une hallucination. Je levais les yeux vers son visage, me reculant quelque peu devant son expression. Il avait mal, ça se voyait. Pourtant, je n'avais pas envie de le quitter. Plus jamais. Je saisis sa main, l’entraînant à l'intérieur. Comme à mon habitude, je jetai un dernier coup d’œil aux alentours avant de refermer la porte derrière nous. Ma main enfermant – pour ne pas dire compressant - toujours la sienne, les mots s'échappèrent de ma bouche sans que j'y réfléchisse. « Ne me laisse plus jamais. Plus jamais. » Je ne voulais pas revivre l'angoisse de ses derniers jours, pas un jour de plus. Je marquais une pause, le couvant comme je le faisais depuis son arrivée d'un regard doux, craintif, maternel. Me rendant compte du peu de considération dont j'avais fait preuve à son égard, je me rattrapais en l'observant plus en détail. « Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? » demandais-je, anxieuse. Il était dans un piteux état. Un bras en écharpe, un boitement apparent, des difficultés à respirer. J'avais beau ne pas être guérisseuse, je savais quand quelqu'un s'était battu. Et mon Thybalt en présentait tous les symptômes. « Qui t'as fait, devrais-je demander ? » Mettant de côtés la terreur dans laquelle je m’étais terrée depuis cinq jours, je commençais à m'inquiéter pour lui. Rampant, s'infiltrant lentement, la panique commença à me gagner. Il avait l'air bien plus mal que je ne l'avais imaginé au premier regard. Mon souffle commença à s’accélérer, ma main libre trouva son épaule, tâtonnant sa peau comme pour diagnostiquer ses blessure. Montée à l'envers, je ne commençais seulement à paniquer seulement, posant la question par laquelle j'aurais dû commencer. Je reposai un regard plus effrayé cette fois dans ses yeux bleus. « Est-ce que ça va ? »



Dernière édition par crying lightning. le Ven 13 Avr - 20:36, édité 1 fois
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