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 ❝mj + athos et stella❞

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❝Auteur❞❝Message❞

Farewell
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MessageSujet: mj + athos et stella   mj + athos et stella Icon_minitimeSam 4 Mai - 1:57

Sa propre vie, il ne s'en souciait pas le moins du monde.
Il pensait à celle d'Atlas, envolée. Il pensait à celle de sa sœur, Aramis, qui perdait bientôt son deuxième frère. Il pensait à celle de ses parents, qui allaient bientôt perdre leur deuxième fils. Il pensait à celle d'Eden, qui pouvait s'envoler aussi. En ce troisième et dernier jour d'entraînement, il ne pensait pas à sa vie. A quelques jours de sa jetée dans l'arène, il ne se souciait que de celle des autres, qui lui semblaient beaucoup plus importante. Il n'avait aucun espoir pour lui. Au cours de ces trois jours, il avait prit le temps d'observer ses adversaires, et avait bien vite compris qu'il n'avait aucune chance. Certaines personnes dans cette pièces étaient de véritables machines à tuer, capable de choses qu'il n'avait jamais cru possible. Leur force n'avait d'égal que leur égos, et c'était déjà bien assez gros. Mais en revanche, il avait de l'espoir en Eden. Même si elle ne possédait pas autant de talents que les autres, elle avait une détermination de fer qui compensait largement. La mort d'Atlas l'avait autant touchée que lui, et bien qu'elle semblait ne pas encore s'en être remis, il avait espoir qu'elle retrouve cette force avant le début des jeux. Dans tous les cas, c'était pour elle qu'il s’entraînait autant, car il avait bien l'intention de l'aider à aller loin. La protéger, telle était la tâche qu'il s'était juré d'accomplir. Une chose dont il pourra être fier quand il mourra. Elle méritait de vivre. Quant à lui, il ne se voyait pas vivre sans elle et du sang sur les mains.
C'était comme si ces derniers mois l'avaient préparés à ce moment de sorte à ce qu'il n'ait plus peur. Avec un peu de chance, il lui en sera reconnaissant, quand la mort viendra le prendre.

Il avait en tout passé plus de trois-quart d'heure de son temps d’entraînements à se perfectionner dans ce qu'il maîtrisait déjà. La camouflage n'avait plus de secret pour lui, il avait appris la reconnaissance des plantes, et il savait maintenant comment survivre en territoire hostile avec 22 autres gens qui veulent ta peau. L'autre quart, il l'avait passé à essayer de maîtriser quelques armes histoire de pouvoir se défendre en cas de besoin, et il s'était même découvert un petit talent au corps-à-corps. Eden, elle s’entraînait essentiellement aux armes. Leurs talents se complétaient. Il feront une bonne équipe.
Il évitait de toucher aux grosses armes. Déjà pour ne pas s'attirer les moqueries des carrières qui riaient déjà bien de lui, mais surtout pour ne pas se blesser lui-même. Il préférait les armes plus simples, moins barbare. Il avait, au début, pensé à se perfectionner au lancé de couteaux, mais à peine était-il rentré dans la salle le premier jour que ces derniers avaient tous été pris. Du coup, il s'était tourné vers une arme plus gracieuse encore et qui, en plus, lui rappelait la forêt de son district : l'arc. Il était loin d'être un expert, et doutait de blesser qui que ce soit avec, mais il avait tout de même réussi quelques bons tirs. Il était en train de s’entraîner quand l'animateur l'interpella. « Hey, le gamin du 7. Viens par ici. » Il posa son arc sans rechigner et s'approcha d'un gaillard avec qui les tributs s'entraînaient au corps à corps. Près de lui se tenait Stella, la tribut du district et carrière de surcroit. Il ne la connaissait pas, mais il s'était déjà pris le chou avec elle de manière à ce que tous les carrières se soient retournés contre lui. C'était mauvais, oui. Il en avait conscience, mais ne voulait pas y penser, puis, il n'avait pas peur d'eux, de toutes manières. « Oui ? » demanda-t-il en posant ses mains sur ses hanches et en jaugeant du regard son adversaire. …
Il voulait qu'on se batte. Athos eu un mouvement de recul. Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Il avait le droit de faire ça ? De se faire se battre deux tributs avant les jeux ? Il n'en était pas certain, mais n'allait certainement pas contester son ordre. Même si le pouvait, il n'avait pas envie de passer pour une mauviette. Pas aux yeux des carrières ou des tributs, eux, il se fichait pas mal de ce qu'ils pouvaient penser, mais surtout aux yeux d'Eden, qui était bien la dernière personne dont l'opinion comptait encore.
Il avait déjà vu la jeune femme se battre, et il fallait le dire, elle se débrouillait pas mal du tout. Il ne comprenait pas le but de tout ceci, mais peu importait.
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MessageSujet: Re: mj + athos et stella   mj + athos et stella Icon_minitimeSam 4 Mai - 12:13

C'était comme un rêve éveillé, d'une certaine manière.

Tu étais au camp d'entraînement. Tu avais été moissonnée. Tu avais même déjà un ennemi, dans la personne d'Athos. Calixte était avec toi. Un véritable rêve, oui. Pendant quatre longues années de sacrifice, où tu avais délaissé ta petite soeur, où tu avais lentement forgé ton personnage de Carrière, tu avais rêvé de cela. Ton plan était si simple et se déroulait si parfaitement... Mais maintenant que tu étais face à tout cela, quelque chose dans ta poitrine te faisait mal. Comme si quelqu'un comprimait ton coeur, comme si quelqu'un tentait de t'étouffer. Tu voyais Calixte perdre pied dans son rôle de Carrière, lentement. Tu sentais tes propres idées devenir stupides, un peu comme si les couleurs du Capitole les affadissaient. Oui, tu te sentais toi même douter de ton plan. C'était trop parfait, trop simple pour être vrai. Tu prenais enfin totalement conscience des conséquences. Tu pouvais mourir. Aussi simplement qu'un claquement de doigt. Il suffirait à un autre tribut de te poignarder dans le dos pour que tout s'arrête. Calixte pouvait mourir. Et dans ce cas, tu te savais incapable de sortir de l'Arène sans lui à tes côtés. Vous vous complétiez parfaitement. La mort de l'un entraînerait la mort de l'autre. Vous étiez complètement dépendants du savoir de l'autre : tu aurais été capable de te nourrir de plantes comestibles dans une jungle, tandis que lui aurait assuré ta protection et un abri pour le soir. Pire encore, tu dépendais de lui jusque dans ton équilibre. Sans lui, tu tombais. Et si aucun de vous deux ne gagnait, alors il ne s'agirait plus que de deux vies gâchées. Deux autres vies gâchées, comme des centaines d'autres auparavant. Et aucune différence à la clé. Toujours les mêmes au pouvoir, toujours les mêmes à trimer pour survivre.

Tu fronças les sourcils, sortant momentanément de tes pensées. Il fallait réfléchir autrement. Mourir n'était pas le problème, tant qu'il y avait l'effet escompté à la fin. Oui, si vous arriviez à faire démarrer une étincelle, ça serait gagner. Mais se démarquer avec vingt-deux autres tributs prêts à tout pour leur vie relevait de l'impossible. Un regard vers Calixte, hautain, fier, maniant une épée avec une dextérité presque inquiétante te rassura. Lui, il arriverait à se démarquer, tu n'en doutais pas. Tu eus un sourire imperceptible, attrapant un couteau et le lançant contre une cible lumineuse qui venait de s'allumer au loin. En pleine tête. Une autre s'alluma à l'autre bout de l'atelier, et tu la touchas en plein coeur. Un tribut derrière toi, qui attendait son tour, eut un petit gémissement craintif. Pauvre brebis. Les couteaux, à première vue, semblaient faciles à manier, mais c'était tout le contraire. Une seule erreur et la cible est manquée. Et dans le cas des Jeux, qui dit cible manquée dit tribut vivant, prêt à vous tuer. « Tribut du Quatre ? » Une voix grave et profonde t'interpella alors que tu changeais d'atelier, te dirigeant vers les connaissances médicales. Tu te retournas lentement, arquant un sourcil hautain. Tu détestais la manière dont les entraîneurs appelaient les tributs. Tu le rejoignis cependant sans faire plus de vague. Leur savoir pouvait s'avérer essentiel une fois dans l'Arène. Il fit venir le tribut du 7, un adolescent avec une tête d'enfant. Athos. « Montrez moi ce que vous savez faire au corps à corps. » Tu n'étais pas sûre que se faire battre deux tributs avant les Jeux soit une bonne chose, mais tu ne pouvais pas résister à l'envie de terrasser Athos. Ce petit idiot...

Tu l'avais pris en grippe dès le début de l'entraînement. Il avait dans le regard cette lueur morte, cet éclat terne qui te mettait presque mal à l'aise. Sans compter le fait qu'il t'ignorait royalement, chose que tu ne te résignais pas à lui laisser faire. Tu n'étais pas de ce genre de personnes que l'on pouvait se permettre de ne pas considérer. Alors, tu multipliais les regards appuyés sur sa personne, pouffant dès qu'il croisait ton chemin, et mille piques à lui lancer traversait ton esprit à la seconde. Tu le détestais, tout simplement. Alors, tu en avais parlé à Calixte, qui lui même en avait parlé aux autres Carrières. Athos, en t'ignorant, avait signé son arrêt de mort, et tu mettais un point d'honneur à le lui faire savoir. Te retrouver à te battre contre lui remplissait ton coeur d'une joie malsaine. Il allait en sortir amoché, c'était sûr. Tu lui souris, affichant plutôt un rictus. L'instructeur vous mit en place dans les règles de l'art, et au bout d'un décompte, vous ordonna de vous battre.

Tu le jaugeas du regard un long moment, ne bougeant pas. Tu cherchais ses points faibles. Il t'aurait suffit d'un coup sur la carotide, la veine irriguant le cerveau. La frapper coupait la circulation jusqu'à la cervelle un court instant, assez pour le mettre KO. Un coup bien porté sur sa nuque aurait suffit à endommager sa colonne vertébrale, le paralysant. Ou bien le tuant. Même un petit coup de pied dans l'entrejambe l'aurait mis dans un sale état, si il avait quelque chose dans cette région. Ca aurait été tellement facile... Mais là n'était pas le but. Tu te demandais bien ce qu'il valait au corps à corps, ce petit Këssler. Sans doute pas grand chose. Il n'avait pas l'air très finaud, et encore moins de gros biceps : il ressemblait à une poupée de chiffon que l'on pouvait tordre dans tous les sens sans résistance. Cette image te motiva à porter le premier coup. Tu frappais toujours de manière inattendue et rapide. C'était là ton plus grand atout. Tu maîtrisais l'art de la discrétion comme peu de gens. Ainsi, tu envoyas un coup de pied dans ses jambes, et son équilibre devint précaire. Oui, il était une véritable poupée de chiffon, comme tu n'en avais jamais vu. Tu lui portas un coup dans le côté droit, faiblement. Tu voulais d'abord le voir riposter, avant de lui asséner les coups de grâce. Tu voulais le voir essayer de gagner, en vain.
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MessageSujet: Re: mj + athos et stella   mj + athos et stella Icon_minitimeLun 6 Mai - 12:31

Pourquoi s'attaquer aux autres avant le début de la vraie bataille ? Nous aurons tout le temps de nous battre à mort lorsque les jeux auront commencés, démarrer les hostilités au premier jour d’entraînement, étais-ce si nécessaire pour ces arrogants de carrières ? Comment pouvait-on exprimer aussi peu de sympathie ou de respect à ceux qui allaient mourir, à ceux que nous nous apprêtons à tuer ? C'est bon, ils le savaient qu'ils étaient plus fort qu'eux tous, et qu'ils allaient sans doutes tous mourir sous leur fer, pourquoi enfoncer le clou ainsi ? N'y avait-il pas assez de bonté dans le cœur de Stella pour se rendre compte qu'Athos n'était qu'un pauvre gamin comme elle, constitué d'os, de chair et de sang, avec des sentiments, qui en plus, et à la différence, n'avait pas demandé à être ici ? Cette attitude, cette arrogance, cet amusement qu'ils trouvaient dans la mort d'autrui le mettait hors de lui. Quelle fierté ces machines de guerre pouvaient-ils éprouver à tuer de pauvres adolescents sous-entrainés ? Il parlait au nom de tous les tributs non-carrières, ceux pour qui le combat était perdu d’avance. Ceux qui seront traqués à travers l'arène et décapités à coup d'épée, transpercés à coup de couteaux ou de flèches, oui, tous ceux là qui n'ont rien demandé, tous ceux là qui ne méritent pas de mourir.
Soudain, il se mit à ressentir de la rage pour ces gens-là. Une colère rouge qui gonfla sa poitrine. Un cri résonna dans sa tête, un cri imaginaire qu'il s'inventait, plusieurs voix qui hurlaient ensemble. Le cri de tous ceux qui étaient mort, et de tous ceux qui allaient mourir. Le cri qui lui donna envie de se battre, et de se défendre face à ce monstre qui lui faisait face, pour lui montrer que OUI, ils étaient plus fort mais que NON, eux n'étaient pas des pantins pour autant.
Il fusilla Stella du regard en se mettant en position. Le combat avait déjà commencé, mais personne ne donnait le premier coup. Les deux étaient là, à se jauger du regard, comme deux félins. Son corps se mit à trembler légèrement, de peur, de colère, il ne savait pas trop. Il ne donnerait pas le premier coup, il se contentait juste de fixer son adversaire, guettant le moindre mouvement. Mais quand celui-ci vint, il ne sut réagir.
Stella lui asséna un coup dans le jambe qui, à l'instar de ne pas lui faire mal, lui fait perdre son équilibre, chose précieuse. Un adversaire à terre était un adversaire presque mort, c'est ce qu'on lui avait appris. Déséquilibré, il réussit toutefois à rester sur des jambes, mais donna le temps à Stella de l’asséner de coups. Et vu la faiblesse de ceux-ci, il comprit bien vite ce qu'elle voulait faire : elle voulait s'amuser. Jouer avec lui. Cette pensée provoqua une fois de plus sa colère. Non, je.ne.suis.pas.un.PANTIN, pensa-t-il en se redressant. La jambe de la jeune femme s’abattit une fois de plus sur son flanc, mais cette fois-ci, il eut la bonne idée de la saisir et de la tenir fermement de manière à ce qu'elle ne puisse s'échapper. Un sourire illumina son visage quand il réalisa qu'elle était à sa merci. Mais contrairement à elle, il n'avait pas envie de s'amuser. Contrairement à elle, il avait assez de pitié ! Alors, il tira d'un coup sec sa jambe vers le haut, ce qui provoqua sa chute.

… Un adversaire a terre est un adversaire presque mort …
Dans l'arène, s'il possédait une arme, elle serait morte.

Athos lâcha sa jambe et s'éloigna d'un pas. Il jeta un regard autour et s'aperçut que les trois quart des tributs avaient tournés les yeux vers eux pour les observer. Il posa son regard sur la troupe des carrières et put lire sur leur visage la haine qu'ils éprouvaient pour lui en ce moment même. Il se tourna ensuite vers les autres, et pu discerner un sourire sur certain visage.
Il croisa le regard d'Eden et lui adressa un léger sourire. Mais un instant seulement, car Stella était déjà debout, et elle semblait furax !
« Tu penses vraiment que ça en vaut la peine ? Réservons-nous pour les vrais jeux ! » dit-il en fonçant les sourcils, le ton sévère, méprisant, pas tant contre elle, plus contre ce ridicule exercice. Mais la jeune blonde, à son grand regret, ne semblait pas l'entendre de cette oreille ...
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MessageSujet: Re: mj + athos et stella   mj + athos et stella Icon_minitimeLun 6 Mai - 16:26

Pour peu, tu aurais été prise de pitié pour ce petit gamin. Il avait l'air perdu, pendant un bref instant avant que tu ne commences à le frapper. Les districts pauvres n'avaient pas d'assurance. Ils ne savaient guère se battre. Vu la maigreur de certains, tenir debout devait constitué en soi même un effort prodigieux. Mais là n'était pas la question. Tu n'étais pas ce genre de fille pleine de bonté, pleine de compassion à l'égard de son prochain. Tu avais été élevée pour être une survivante, et tous les regards de travers, les murmures que l'on pouvait prononcer sur ton passage, tous les gestes des autres ne pouvaient te dévier de cette optique. Et donc, par extension, Athos pouvait te défier des yeux - ses yeux morts - cela ne changeait rien. Il allait se retrouver au sol avant même de pouvoir riposter, à ce rythme là. Tu eus le temps de lui asséner deux ou trois coups supplémentaires avant que Monsieur ne daigne répondre. Alors que tu lui envoyais un coup de pied sur le flanc, il attrapa ta jambe et la souleva aussi facilement qu'il ne l'aurait fait avec une feuille, te faisant perdre l'équilibre. Lorsqu'il te relâcha, tu tombas par terre, sur les fesses, comme un enfant qui fait ses premiers pas difficilement. Le choc te coupa la respiration, net. Athos fit un pas en arrière, avant de regarder les alentours. La plupart des tributs vous observaient. Les Carrières, avec une pointe de haine dans les yeux. Certains souriaient.

Ils se fichaient de toi.

Cette idée était insoutenable. Un petit idiot, du district sept de surcroît, t'avait fait tomber aussi facilement. Devant tous les autres. Devant les Gamemakers, en hauteur, qui se complaisaient à observer le camp d'entraînement. Devant les Carrières. Devant Calixte. Son regard croisa le tien un bref instant. Il dut y lire la surprise sur ton visage, puisqu'il fronça les sourcils, et il relâcha légèrement la pression qu'il exerçait sur la corde de son arc. Est-ce que tu lui faisais... honte ? La honte, ce n'était pas un sentiment que tu connaissais. C'était réservé aux faiblards, aux idiots, à tout ceux qui manquent de courage. Tout ceux qui n'étaient pas toi. Et pourtant, c'était bien ça que tu ressentais. Tu avais honte de t'être fait humilier de la sorte. Le sang te monta au visage, tu pouvais le sentir, et tu dus prendre une coloration rouge incontrôlable. Et tu détestais ça. Tu étais impulsive, certes, mais jamais ton corps ne te trahissait ainsi. On aurait dit une enfant prise sur le fait par ses parents. L'air penaud, tu fixas Calixte pendant un moment qui te sembla être une éternité, reprenant tes esprits, tentant de te calmer. Puis, tu osas enfin regarder le visage d'Athos. Il fit un léger sourire à une jeune femme, sa cotribute. Abominable. Tu te relevas rapidement, fronçant les sourcils, attendant que cet imbécile se retourne. Tu n'en avais pas terminé. Ce n'était plus un jeu, c'était une question d'honneur. Ton nom ne pouvait être bafoué ainsi. Tu étais une Cardwick, future d'Estrées de surcroît.

« Tu penses vraiment que ça en vaut la peine ? Réservons-nous pour les vrais jeux ! » lâcha-t-il, sur un ton de réprimande qui te déplu immédiatement. Il se prenait pour qui, à te parler comme ça ? Tu aurais aimé répliquer avec une pique cinglante, histoire de remettre à sa place ce petit gamin, mais dans les faits, il aurait gagné. Peut être qu'il essayait de t'amener dans la colère verbale pour faire ressortir sa victoire ? C'était peut être son style. Dans la rage de l'instant, tu te rapprochas de lui, et tentas un coup de poing en plein dans son visage. Peine perdue, il se baissa juste à temps pour l'esquiver, et dans ton élan, tu dus rouler sur son dos brusquement. Bordel, il avait quelques réflexes. Tu le jaugeas du regard un instant, alors qu'il restait légèrement penché vers l'avant. Le combat n'était pas fini, ça non. Tu ne le laisseras pas gagner. Tu t'approchas rapidement vers lui et projetas ton talon dans un de ses genoux. Ce n'était pas très propre, encore moins féminin ni discret, mais efficace. Tu l'avais expérimenté plusieurs fois, c'était douloureux. Il tomba lourdement au sol. Ce n'était pas suffisant.

Athos était ventre à terre. Tu le fis se mettre sur dos, le poussant. On aurait dit une tortue incapable de se remettre à l'endroit. Tu te plaças à califourchon sur lui, bloquant ses chevilles avec tes pieds. Ton avant bras se cala sous sa gorge, appuyant sur sa trachée. Les yeux presque exorbités, les cheveux en bataille, tu devais faire peur à voir. Ta pression sur sa gorge se fit plus forte. « "Réservons nous pour les vrais jeux " ? » tu répétas, parodiant ses paroles. Tu avais pris une voix haut perchée. « Je crois que tu ne comprends pas, espèce de petit imbécile. » tu lui chuchotas, agrippant ses cheveux avec ta main libre. « Nous sommes déjà dans les Jeux. Dans moins d'une semaine, tu crèveras. De ma main. Ou de celle de tes propres amis... » Si il n'avait pas compris que tu parlais directement de sa cotribut, c'était vraiment qu'il avait des neurones en moins. Sans doute un problème de développement mental ? Tu finis par te relever, époussetant ta tenue. Ils regardaient à présent tous le stand de corps à corps. Mais pas toi. Lui. Athos.
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MessageSujet: Re: mj + athos et stella   mj + athos et stella Icon_minitimeMar 7 Mai - 12:22

Il ressentait une certaine fierté à avoir mis Stella à terre. Certes, il ne s'agissait pas là d'un exploit surhumain non plus, mais c'était assez pour montrer que, non, les carrières, et ce malgré la menace mortelle qu'ils représentaient, n'étaient pas invincible. Mais d'un côté, il s'en voulait terriblement de s'être défendu. Peut-être aurait-il mieux fallu qu'il se laisse tabasser, pour éviter les représailles dans l'arène, car il en était conscient : il venait de signer son arrêt de mort. Déjà que les carrières l'avaient dans le collimateur, montrer ainsi qu'il était finalement pas si minable que ça n'était peut-être pas la meilleure idée qu'il ait eu. Ce n'était pas tant pour lui qu'il s'inquiétait, mais surtout pour Eden. Il ne faudrait pas que ces enflures aient l'idée de s'en prendre à elle comme quelconque ridicule revanche. Voilà une raison de plus pour la protéger.
Mais pourtant, et malgré toutes les conséquences que ça pourrait avoir, il ne regrettait pas de s'être défendu. Car ce n'était pas juste un pantin qu'on pouvait balancer dans tous les sens. Car il valait bien mieux que ça. Stella était furax, et il en était heureux. Et surtout, il allait continuer à faire de son mieux pour lui rabattre son clapet. Puisque la jeune femme voulait se battre, il allait se battre aussi, aussi ridicule trouvait-il l'idée.
Stella revint vers lui et tenta de lui assenner un violent coup de poing dans le visage. Mais heureusement, Athos l'évita avant en se penchant. Elle était rapide, et enchaînait le mouvement sans qu'il ait le temps de voir ou de comprendre. Elle roula sur son dos et lui donna un violent coup de talon dans le genoux. Il en eut le souffle coupé, et, sous l'effet de choc, il tomba au sol. Réprimant une grimace, il tenta de se relever, mais voilà que Stella le retourna pour ensuite venir se poser à califourchon au dessus de lui. Il eut simplement le temps d'inspirer quand elle plaqua son bras sur sa gorge, lui coupant la respiration. Paniqué, il agrippa son bras et tenta de le repousser, mais la pression se fit encore plus forte. « "Réservons nous pour les vrais jeux " ? » Il pouvait lire la rage dans ses yeux, et ceux-ci lui firent froid dans le dos. « Je crois que tu ne comprends pas, espèce de petit imbécile. Nous sommes déjà dans les Jeux. Dans moins d'une semaine, tu crèveras. De ma main. Ou de celle de tes propres amis...  » C'était elle l'imbécile, pour penser de choses pareilles. Non, les jeux n'avaient pas encore commencés pour de vrais. Ceci, n'était rien comparé à ce qu'il y aura dans l'arène. Ici, ils étaient encore des adolescents, des humains. Les vrais jeux commenceront quand le compte à rebours sera terminé, quand ces adolescents se transformeront en animaux pour survivre. Peut-être que pour elle, les jeux avaient déjà commencés, tout simplement parce qu'elle était déjà devenue un animal. Il pouvait le voir dans ses yeux, dans cet entraînement qu'elle prenait trop à cœur, mais ce n'était pas la seule, c'était le cas de tous les carrières, et de quelques autres tributs. C'était triste. Très triste.

Elle finit par se relever, mais lui n'en profita pas. Il resta au sol, respira de l'air et, quand il le put, réprima un rire en regardant Stella de son sol. « Et quand tu m'auras tué Stella, tu seras fière n'est-ce pas ? » Oh oui, il le savait, qu'elle en sera fière. « Je ne m'inquiète pas pour mes amis, mais je serais-toi, je me méfierais des tiens. » Il lança un regard à la troupe de carrières, qui regardait toujours attentivement. Si il y avait bien quelque chose que ces gens voulaient, c'était le victoire, ils étaient entrainés pour cette victoire depuis leur plus jeune âge, et ils ne connaissaient pas la camaraderie. Que se passera-t-il quand il ne restera plus qu'eux ? « Même de ton petit copain là-bas … Calixte, c'est son nom ? » Il rit de nouveau, puis ferma les yeux. « Quelle idée d'aller aux jeux avec lui … » Il les rouvrit, et se redressa en s'aidant de ses bras. « T'as conscience que vous pourrez pas ressortir d'ici à deux, que l'un de vous devra mourir ? » Il connaissait l'histoire, ils s'étaient portés volontaire. Quelle bande d'idiots !
Toujours allongé, il tourna sa tête vers Eden, qui regardait toujours, en même temps que tous les autres. C'était la raison pour laquelle il ne voulait pas gagner ces jeux, il ne supporterait pas de lui survivre. Sentant les larmes lui monter aux yeux, il détourna la tête. « Alors, qui survivra à l'autre ? » Qui tuera l'autre en premier pour survivre ? C'était la question qu'il lui posait. Athos profita de cette diversion pour faucher les pieds de la jeune femme qui tomba au sol. Il se releva et, tandis qu'elle se redressait, lui assenna un coup de pieds dans la mâchoire.
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MessageSujet: Re: mj + athos et stella   mj + athos et stella Icon_minitimeJeu 9 Mai - 23:41

« Et quand tu m'auras tué Stella, tu seras fière n'est-ce pas ? » Cette phrase te crispa un peu plus. Il te prenait pour quoi, un animal? Tu n'en étais pas un, du moins, pas encore. Un animal n'avait pas conscience de sa propre mort, et bien des bêtes étaient supérieures à toi-même, ou à Athos. Tu n'avais pas la prétention d'en être un. Un mort de plus ne signifiait pas que ta fierté en grandissait. Un mort de plus voulait juste dire que Calixte et toi se rapprochaient un peu plus de votre but, et un peu plus de la maison. On ne pouvait être fier d'avoir tué quelqu'un, à moins d'être froid, terriblement froid. Et tu ne l'étais pas. Tu avais simplement choisi de te damner pour que le plus grand nombre survive. Tu faisais un pas pour t'éloigner d'Athos, toujours à terre, qui te faisait bientôt presque pitié, lorsqu'il t'interpella à nouveau. « Je ne m'inquiète pas pour mes amis, mais je serais-toi, je me méfierais des tiens. » Des tiens? Dans cette pièce, tu n'avais aucun ami. Les Carrières étaient bêtes comme leurs pieds et les autres tributs n'étaient définitivement pas ton genre d'entourage. Ça, non. Et puis, tu détestais la manière dont Athos te parlait, comme si... comme si il essayait de lire en toi, alors qu'il ne voyait que ce que tu laissais bien voir. Il se prenait pour un fin limier, mais se trompait sur toute la ligne. Mais tu le laissais dire. Ces mots, dépourvus de sens, sonnaient à tes oreilles comme les gémissements d'un gamin frustré « Même de ton petit copain là-bas … Calixte, c'est son nom ?» Il eut un petit rire. Comme si l'idée même de voir Calixte te trahir le réjouissait d'avance. Ce gamin était insupportable. « Quelle idée d'aller aux jeux avec lui … » il se redressa légèrement.

Il te prenait pour qui, à la fin? Pour une cruche? « T'as conscience que vous pourrez pas ressortir d'ici à deux, que l'un de vous devra mourir ? » Waouh. Quelle nouvelle! Comme si vous ne le saviez pas! Dingue ce qu'il t'apprenait de nouvelles choses! Quel débile. Tu ne le savais que trop bien, pour en avoir cauchemarder pendant de longues et douloureuses années. Ce petit arriviste ne t'apprenait rien. Si un jour, il était question de trahison... non. C'était idiot, ce qu'il insinuait. Jamais tu ne trahirais Calixte et jamais lui ne te ferait du mal. « Tais toi... » tu sifflas entre tes dents.

« Alors, qui survivra à l'autre ? » Quoi? Comment osait-il te dire ça? Comment osait-il penser une seule seconde que..? Tu restais une seconde interdite, la bouche légèrement entreouverte. De toute façon, tu savais déjà que si la question se posait, tu laisserais Calixte vivre et tu le laisserais t'achever. Il était plus fort, plus charismatique, plus apte à mener une rébellion, et surtout, pas un seul instant tu n'imaginais vivre sans lui. Tu préférais mourir à sa place que vivre sans lui, c'était sûr. Ce bref instant où tu étais perdue dans tes pensées, Athos faucha tes pieds. Tu perdis l'équilibre, et tombas au sol lourdement, ta tête claqua durement contre la dalle. Tu réprimas un gémissement de rage. Puis, une violente douleur à la mâchoire t'indiqua qu'il avait osé. Il avait lever la main - enfin, le pied - sur toi. Tu restas sonnée un instant, sentant ta joue grossir, sans doute avec une jolie bosse à la clé. Athos te regardait de haut. Tu détestais ça. C'était injuste. Tu avais trimé dur pour maîtriser des techniques supérieures, et tu perdais contenance face à un tribut d'un district inférieur. Si tu n'étais pas fan de la politique du Capitole, tu étais contente que ce genre de pouilleux n'ait jamais mangé à sa faim - oh, non, tu te mettais à parler comme Sasha. Tu portas la main à ta mâchoire. Elle était toute chaude. Tu lui jetas un regard noir, avant de relever promptement, rouge de rage, de honte et de colère. « Va te faire, le pouilleux. » tu crachas en fulminant. Personne ne réagissait dans la salle d'entraînement, même pas les moniteurs. Vous deviez être un spectacle trop intéressant pour que l'on vous arrête.

« Au moins, j'ai quelqu'un qui m'aime... » Tu appuyas sur la fin de la phrase. Athos regardait toujours avec des yeux de merlan frit sa cotribut, qui semblait la plupart du temps être dérangée par sa simple présence. C'était puéril, mais jouissif. Son visage se décomposa légèrement. Il devait essayer de garder contenance, peut être. « Et je tiendrais plus d'un jour une fois dans l'arène... » Tu le défiais du regard. Ce n'était pas un petit bobo au visage qui allait te mettre KO. Tu avais besoin d'extérioriser toute cette rage qu'Athos avait lui-même crée. C'était de sa faute. Tout était de sa faute.

Ton corps réagit plus vite que ta pensée, et tu te trouvais au sol, maintenant Athos ventre contre terre, réalisant une clé de bras parfaite sur son bras droit. Tu appuyais si fort que tu avais l'impression qu'une pression de plus suffirait à lui déchirer un muscle. Cela devait être douloureux, mais rien de comparable à la honte qu'il t'avait fait subir. Tu dégageas une de tes mains pour lui tirer les cheveux vers l'arrière, attirant son oreille à ta bouche. « Tu as envie de mourir, ça j'ai compris. Mais qu'en est-il de ta petite protégée ? Eden, c'est ça ? » Tu eus un éclat de rire. « Je demanderai à Calixte de s'en charger. Pas question de me salir les mains avec le sang d'un parasite. » Tu tiras encore un peu sur ses cheveux, avant de daigner lâcher sa tête, qui claqua un peu contre le sol. Tu te relevas prestement, quittant le stand de corps à corps alors qu'un entraîneur arrivait enfin pour vous séparer.
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Farewell
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MessageSujet: Re: mj + athos et stella   mj + athos et stella Icon_minitimeVen 10 Mai - 1:39

« Va te faire, le pouilleux. » Quel charmant surnom, pensa Athos. Maintenant, il faisait exprès de l'énerver, car la voir hors d'elle prouvait qu'elle s'en souciait, qu'elle écoutait et analysait tout ce qu'il disait. Qu'elle se remettait en question peut-être aussi, même s'il n'en esperait pas tant. Peu importe, l'important, c'était que ces mots la touchent et la déstabilisent. Car il n'y avait pas que les épées qui pouvaient blesser, la parole pouvait très bien faire l'affaire aussi, et souvent, il pouvait s'avérer être un très bon allié. Enerver les gens, rentrer dans leur cerveau et dire tout ce qu'ils ne veulent pas entendre, les faire réagir, les piquer aux vifs, leur faire perdre tous leur moyens. C'était bien connu, qu'on faisait souvent n'importe quoi quand la colère guidait nos pas. Ca pourrait être précieux dans l'arène, très précieux même. Athos était content de cette confrontation finalement, car il venait de se découvrir un nouveau talent : celui de la manipulation. Certes, ce n'était pas très impressionnant, mais il était heureux d'ajouter cette nouvelle corde à son arc qui en était bien dépourvue. Maintenant, il regardait Stella toujours au sol, et il prenait plaisir à la regarder de haut. Pour une fois, les positions étaient inversés. Le ''pouilleux'' au dessus de la carrière. Il jeta de nouveau regard à l'audience, tout le monde les regardait et il se sentait … fier ! Etre au centre de l'attention n'avait pourtant jamais été son truc, mais là … c'était juste tellement bon.
Tellement bon pour lui, mais certainement pas pour Stella, dont le visage était devenu tout rouge de colère, et, évidemment, elle n'allait pas se laisser faire sans répliquer … et elle répliqua. « Au moins, j'ai quelqu'un qui m'aime... » Cette phrase eu le même effet qu'un poignard directement planter dans le cœur, et Athos en manqua un battement. Comment osait-elle dire des choses pareilles ? Que savait-elle de toutes façons de sa relation avec Eden ? Malgré lui, ses poings et sa mâchoire se serrèrent, et il sentit la colère gonfler sa poitrine, mais tenta de la repousser, ou du moins, de ne rien laisser paraître. Il ne voulait pas que Stella réussisse à rentrer dans sa tête, à le piquer au vif comme il l'avait fait pour elle, il ne fallait pas que ça le touche. Un rire s'échappa de ses lèvres, un rire jaune qui en disait long sur son état d'esprit. « Quelqu'un qui t'aime … Je te plains alors ! » dit-il simplement. Il aurait peut-être mieux fait de tenir sa langue, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Il la plaignait pour quoi ? Pour la douleur qu'elle allait ressentir quand il mourra, s'il meurt un jour. Parce que perdre quelqu'un qu'on aime est pire que tout les coups de poings, de couteaux ou d'épée. Et il en savait quelque chose. Il avait perdu son frère, et allait certainement perdre Eden. « Et heureusement, que personne ne m'aime ! » Oui, heureusement qu'elle ne l'aimait plus, comme ça elle ne souffrira pas trop quand il mourra.
Ces paroles n'avaient sûrement aucuns sens pour la jeune carrière, mais elles s'étaient elles-mêmes échappées d'entre ses lèvres. Réprimant un sanglot, il dessera ses poings et posa son regard sur le visage d'Eden … oui, heureusement qu'elle ne l'aimait plus.

La seconde d'après, et sans qu'il ne comprenne quoi que ce soit, il se retrouva au sol, avec Stella posé sur son dos qui lui tirait le bras. Le visage déformé par la douleur, il contenait ses cris et tentait de faire impasse sur la souffrance en vain. Il tentait de se défaire de son emprise en balançant son corps, mais la carrière était bien fixée. Il la sentit tirer ses cheveux, et ses murmures lui glaçèrent le sang. « Tu as envie de mourir, ça j'ai compris. Mais qu'en est-il de ta petite protégée ? Eden, c'est ça ? » Ses yeux s'écarquillèrent, et il sentait les larmes y monter. Non pas à cause de la douleur, à cause de la colère. La colère, non, la rage qui montait en lui, qui gonflait sa poitrine, qui faisait trembler tous les membres de son corps. Non ! Pas Eden. Elle n'avait pas le droit de le menaçer de cette façon. C'était horrible, affreux, indigne même de la pire enflure. « Je demanderai à Calixte de s'en charger. Pas question de me salir les mains avec le sang d'un parasite. »  Un parasite ? C'était comme ça qu'elle osait appeler Eden ? Un parasite ? Elle demanderait a Calixte de s'en charger ? Ces mots le mirent hors-de-lui. Eden était une adolescente, une humaine, pas un vulgaire morceau de viande. Si seulement il avait pu bouger, il lui aurait fait regretter ces paroles d'une façon dont elle se serait souvenue. Mais malheureusement, un entraîneur vint dans leur direction pour les séparer, et Stella quitta le stand. Mais il était certain qu'elle n'allait pas s'en sortir comme ça. Fou de rage, il se leva et se tourna vers la blondasse qui lui tournait le dos. « JE VOUS TUERAIS AVANT ! TOUS LES DEUX ! » Pas juste une menaçe. Un serment. Une promesse. Il avait crié, de façon à ce que tout le monde l'entende, à ce que tout le monde en soit témoin. Il s'était promis de la protéger, et tiendrait cette promesse en tuant tout ceux qui oseraient s'approcher trop près d'elle, carrière ou pas carrière.
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