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 ❝MOCKINGJAY ▷ cray et milena❞

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MessageSujet: MOCKINGJAY ▷ cray et milena   MOCKINGJAY  ▷ cray et milena Icon_minitimeVen 13 Avr - 19:25

Spoiler:


milena et cray
❝ i'm sorry but i can't ❞


J'envoyai mon poing à quelques centimètres de son visage, évitant soigneusement tout contact. Son visage si doux, si angélique lorsqu'elle me souriait ainsi. J'étais incapable de toute attaque envers ses traits si parfait. De plus, je ne me pardonnerai jamais si je devais la croiser chaque matin, un bleu s'étalant sa joue. Pourtant, Miléna commençait à s'impatienter. Elle savait parfaitement de quoi j'étais capable, et voyait bien que je ne me donnais pas au maximum. « Allez Cray, je sais que tu peux faire mieux que ça ! » lâcha-t-elle en riant, alors que je répondais à son sourire par un froncement de sourcil ironique. Qu'est-ce que je disais ! Il était certain que je n'aurai pas fait long feu en tant que soldat avec les coups que je lui assenais. Mais je ne pouvais pas me résoudre pour autant à la frapper de toute ma force. Je lui effleurai à peine l'épaule, si bien qu'une pichenette aurait pu lui faire plus mal. C'était ridicule, je l'avoue. Moi qui avais qui plus de mort à mon actif que la plupart des soldats du treize, je me refusais à frapper un sergent, surement autant entrainé que je l'était. La voyant s'impatienter, je lui décrochai un, deux, puis un troisième coups, modérant ma force comme si je frappais une jeune recrue. Elle esquiva bien sûr les deux premiers avant de contrer le dernier. « Allez Cray, je sais que tu peux faire mieux que ça ! » « Ne me pousse à bout chérie ! » Je pris un air menaçant. Très peu convaincant puisque nous éclatons de rire tous les deux. Je me penchai en avant, les mains devant moi, les pieds campés au sol, prêt à contrer n'importe quel assaut. Je levai un sourcil. « Allez, viens, je t'attends !» Son sourire disparut, annonçant une attaque imminente. Pourtant, je ne pus me retenir de m'attendrir devant son expression concentrée. Ne la quittant pas des yeux, je la regardai effectuer quelques cercles autour de moi. Son corps gracile évoluait d'une manière tellement fluide. A ses côtés, je paraissais encore plus balourd que d'habitude. De justesse, j'esquivai le crochet qu'elle s'apprêtait à m'asséner, et contrai son second coup avec mon bras droit.

Erreur. Grossière erreur pour un soldat de mon niveaux. Je ne valais décidément rien contre elle. Elle s'emparait de ce dernier pour projetait au-dessus d'elle. J'atterris quelque seconde plus tard sur le tatami le souffle court, le choc ayant évacué l'intégralité de l'air de mes poumons. Si j'avais décidé de la ménager, elle non. « Vexant, vraiment très vex... » Je ne lui laissai pas le temps finir sa phrase. J'attrapai la main qu'elle me tendait, et l'entraînai à son tour sur le tatami. Elle se retrouva allongée face à moi. Je lui souris, sourire qu'elle me rendit aussitôt.

Je l'aimais. J'en étais certain, plus maintenant que jamais. Elle était si belle quand elle souriait. Elle ne le faisait pas souvent certes, mais cela rendait chaque moment encore plus exceptionnel. Je la regardais dans les yeux, ce qui avait le don de rouvrir la blessure qu'elle avait faite dans mon coeur. Chaque fois je me disais que cela me passerait, que je cesserai de penser à elle de cette façon. Et chaque fois qu'elle me regardait de cette manière, je retombais dans ses filets. Elle avait cet incroyable de don de me faire craquer en un battement de cil. Elle me demanderait la Lune j'irai lui décrocher. J'étais fou d'elle. Et ce depuis toujours. Déjà quand elle était sous mes ordres, lors de ma courte période en tant qu'instructeur, Miléna était ma favorite. Je ne me le suis jamais caché, elle m'avait tout simplement fasciné. Cette facilitée qu'elle avait à s'adapter à toutes les situations, à frapper toujours au bon endroit, à démonter et remonter son arme. Je me rappelle qu'elle aurait pu faire ça en dormant tellement son fusil lui était familier. Elle avait toujours eu une place spéciale dans mon cœur, même après, lorsqu'on s'est remis à travailler ensemble. Mais elle s'est imposée à moi petit à petit. Et quand je m'en suis aperçu c'était trop tard.

Comme un gamin, je lui tirai la langue. « Gagné ! » Tout sourire, je profitai de ma victoire, même volée. Je me relevai et observai Miléna toujours à terre. « Pas la peine de faire le malin, j'appelle ça de la triche ! » J'éclatai de rire, lui tournant le dos pour aller chercher ma bouteille d'eau et ma serviette. « Appelle ça comme tu veux, en attendant c'est toi qui es toujours au sol ! » Je l'entendis se relever et se diriger vers moi. Elle s'empara de la bouteille et avala quelques gorgées pendant que je m'essuyai le visage. Je tendis la main et elle me lança la bouteille. Je bus à mon tour, mais faillis m'étouffer en entendant ses paroles. « Tu sais faudrait que t'arrête de retenir tes coups, ou je vais vraiment croire qu'avec l'âge tu commences à te ramollir. » Je recrachai la moitié de ma gorgée, et partis dans un fou rire. « On ne t'a jamais prévenue que c'était mal de faire rire les gens pendant qu'ils buvaient ? » M'essuyant la bouche du revers de la main, je ripostai. « Et puis, ne nous cachons rien. Je suis le plus beau partis du district treize ! Je ne me ramollis pas, je m'embellis. » Prenant un air dragueur exagéré, je posai une jambe sur le banc. M'esclaffant, je terminai de me désaltérer avant de renvoyer la bouteille ma coéquipière.« Alors, cette réunion avec le grand chef indien ? Comment ça s'est passé ? » Je haussai les épaules. « La routine. On a parlé de deux trois trucs sur la prochaine campagne publicitaire. Et aussi du déroulement quelques missions délicates. Rien de bien palpitant. Mais ça, Sergent Andréis-Wheeler, c'est confidentiel. Je vais devoir vous éliminer si vous en entendez plus ! » Je plaisantais bien sûr. Je lui faisais souvent des comptes rendus de ces réunions, même si elle n'était pas censée en connaitre l'existence. Ce n'était jamais très important, mais malheureusement je ne pouvais rien lui refuser.
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MessageSujet: Re: MOCKINGJAY ▷ cray et milena   MOCKINGJAY  ▷ cray et milena Icon_minitimeVen 13 Avr - 19:32

Spoiler:



Je me sentais bien. Cela faisait longtemps que je n'avais pas passé une après-midi au calme, loin des coups de feux et des bains de sangs. J'adorais le champ de bataille, être soldat était ma vocation depuis toujours et c'était ce que j'aimais faire dans la vie. Mais comme tout homme j'avais besoin de calme, de repos. Il fallait que j'arrive à équilibrer les deux. J'avais pourtant pris la mauvaise habitude de me noyer dans le travail dès qu'un obstacle survenait dans ma vie privée. Je fuyais mes problèmes, chose que je n'aurais jamais fais en première ligne. Aujourd'hui pourtant j'éprouvais beaucoup de plaisir à m'entraîner au calme. Et surtout Miléna. « Dis pas de bêtises. La seule chose que tu deviens, c'est plus vieux ! » Je hochai les épaules, haussant un sourcil en souriant. « C'est ce qu'on dit. » J'aimais réellement sa compagnie. Elle était tellement douce, tellement gentille. J'avais du mal à reconnaître la soldate qu'elle était lors de nos missions. De plus, elle changeait tellement des brutes que j'avais l'habitude de fréquenter. Avec elle tout était simple, sans prise de tête. Elle était capable de me dérider dans toutes les situations, je ne pouvais pas lui résister. Si bien qu'il m'était impossible de lui en vouloir pour quoi que ce soit.

Quand j'y repensai bien, je ne me rappelais pas de grand-chose à propos de la réunion. Je n'avais écouté que d'une oreille, aucunes des missions ne me concernant. J'avais retenu l'essentiel, laissant les détails à la trappe. Si bien que je ne sus pas vraiment quoi répondre à Miléna. Ne voyant rien qui puisse la concerner, je ne lui donnais qu'un simple résumé. Elle acquiesça, un air malin au visage. « Pour m'éliminer faudrait déjà que vous, Major Templesmith... » Laissant en suspend sa phrase, je ne compris pas de suite ce qu'elle s'apprêtait à faire. Puis elle m'attrapa le bras, et je sentis le sol se dérober sous mes pieds. Je me retrouvais les fesses au sol, avec sûrement une tête d'idiot surpris. Elle éclata de rire et je l'imitai. Son rire m'avait toujours fasciné. C'était sûrement le plus beau que j'avais jamais entendue. Cristallin, mélodieux, il résonnait dans l'air avant de disparaître. C'était une des choses que j'appréciais le plus chez elle. Son rire. Ayant arrêté le mien, je l'observais, toujours pendue à mon bras elle me rendit mon regard tendre. « ... Soyez capable de m'attraper convenablement ! » Les yeux plongés dans le siens, je ne pus me retenir.

Je tirai sur mon bras, la faisant tomber à son tour. Puis j'attirai vivement son visage vers moi avant de l'embrasser. Ce fut bref. A peine mes lèvres avaient-elles touché les siennes que je m'était reculé, laissant un espace de quelques centimètres entre nos visages. Je plongeai mon regard dans le sien, regard tendre, hésitant, penaud. Je ne voulais pas la forcer. Jamais. Je n'aurais jamais dû craquer, c'était mal. Mais je n'avais, une fois de plus, pas pu résister à son sourire. Qu'allait-elle faire maintenant ? Partir en courant ? Me gifler ? Peut être venais-je de ruiner toute notre relation d'un seul geste. Je savais bien qu'elle ne ressentait pas la même chose, pourquoi avais-je été si égoïste ? J'attendais une réponse de sa part, quelle qu'elle soit. Les secondes défilèrent, seconde qui me paraissaient des heures. Puis elle s'avança, doucement. Je n'avais pas imaginé une seule seconde qu'elle puisse me rendre mon baiser. Mais pourtant, centimètre par centimètre, elle se rapprochait. Et plaqua ses lèvres contre les miennes.

Je me rappelle encore de la première fois que j'avais vu l'océan. Jeune soldat, on m'avait attribué une mission au quatre. J'avais beaucoup entendu parler de la mer, des vagues, des plages. J'avais toujours été fasciné par ça, et mon plus grand souhait était le voir un jour de mes propres yeux. Et je ne fus pas déçu lorsque ce jour arriva. Le paysage était beaucoup plus grandiose quand dans mon imagination. L'odeur de la mer, les vagues se heurtant au sable de la plage, le vent. Tout était bien au-dessus de mes espérances. Je ressentais le même sentiment, indéfinissable, en embrassant Miléna. Tout comme mon premier séjour au quatre, j'avais attendu longtemps le moment où mes lèvres rencontreraient enfin les siennes. Et tout comme mon arrivée là-bas, c'était bien au-dessus de mes espérances. Contrairement à notre premier baiser, celui-ci n'eut rien de bref. Lentement, je glissai ma main sur son visage, rencontrant des parties que je n'avais jusqu'alors jamais toucher. Doucement, je caressai sa pommette avec mon pouce. Je glissai mon bras libre derrière elle, l'attirant au plus près de moi. Tendrement, elle répondait à mes baiser. Et tout autour de moi s'envola, ne me préoccupant de rien d'autre qu'à cette fille au creux de mes bras. Je pensais à tout ce que j'avais déjà fait pour elle. Lui donner ma ration à la cantine, veillez des heures auprès d'elle à l'hôpital, la balle que j'avais pris à sa place. Des balles, j'en aurais repris mille pour elle. Tout cela, je le ferai chaque jour si ça pouvait la rendre heureuse. Je me reculais délicatement. Le souffle court, je la regardai en souriant légèrement. Je détachai ma main de son visage et replaçais derrière son oreille la mèche devant ses yeux. Et bien que les mots se bousculèrent dans ma bouche, je réussis à les retenir. Je ne voulais rien gâcher de ce moment parfait. Et surtout pas avec un stupide Je t'aime.
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MessageSujet: Re: MOCKINGJAY ▷ cray et milena   MOCKINGJAY  ▷ cray et milena Icon_minitimeVen 13 Avr - 19:33

Spoiler:


Je ne revenais toujours pas. J'étais convaincu qu'elle ne ressentait que de l'amitié pour moi, et qu'il fallait que je me détache. Je m'étais fait une idée, que jamais mes sentiments ne seraient partagés. Et pourtant, contre toutes attentes, celle que j'aimais se trouvais tout contre moi, en train de m'embrasser. Mais pourquoi ? Avait-elle changé d'avis ? Se pouvait-il qu'elle éprouve la même chose que moi ? Je tentais de mettre toutes ces interrogations de côté, et profiter de ce moment magique. Mais pourtant, je ne pouvais m'empêcher de deviner ses motivations. Je détachais mes lèvres des siennes, la dévorant du regard. L'espace d'un instant, je me permis de penser au futur. A notre futur. Je repensais à tout ce que j'avais toujours désiré : me balader main dans la main avec elle, pouvoir l'enlacer à tout moment, me réveiller à ses côtés, nous balader sur les plages du quatre. Nous voir attribuer une cabine.

Mais il fallait que je redescende sur Terre. Même si elle m'avait rendu ce baiser, ce ne voulait pas dire qu'elle me rendrait les suivant. Mais j'avais cette mauvaise habitude de tout amplifier. Combien de fois m'étais-je déjà imaginer dans les bras de Miléna, alors que celle-ci m'avait juste rendue mon sourire affectueux. Pourtant je ne pouvais m'empêcher d'idéaliser les choses, comme à chaque fois. Toujours dans mes bras, je lus soudain une vague d'expressions traverser son doux visage. Je la sentais paniquer dans mes bras. Elle me repoussa brusquement. Que ce passait-il ? Qu'avais-je fais de mal ? Je ne m'étais pourtant pas avancé en lui avouant que je l'aimais dès notre premier baiser. L'avait-elle deviné ? Je paniquai à mon tour, cherchant l'erreur dans les précédente minutes. Pourquoi ? Pourquoi secouait-elle la tête ainsi ? « Je... Je suis désolée Cray je... C'est mal, je n'avais pas le droit.... »

J'aurais ressenti la même chose si elle m'avait foutu une baffe. Elle bafouillait tellement que j'avais eu du mal à comprendre ses paroles. Mais elle n'avait rien besoin de dire, je le lisais sur son visage que quelque chose n'allait pas. Je cherchai des explications, sans grande réussite. Pas le droit de quoi ? J'avais complètement perdu pieds. Alors que rien ne pouvait me déstabiliser sur le terrain, le moindre obstacle ici, dans le treize, me faisait très vite peur. Mais pour une fois, je ne voulais pas fuir. Non, je voulais rester ici et obtenir des informations. Qu'avais-je bien pu faire de travers ? Je lui lançai des regards perdus, suppliant presque. Mon cerveaux marchai à cent à l'heure, repassant encore et encore la scène à la recherche d'un faux pas. Il fallait que je dise quelque chose, que je sorte de cet état d'hébétude. Sans plus grand succès que Miléna quelques secondes auparavant, mes paroles sortirent entrecoupés, hésitantes. « Pas le droit de quoi ? Milé ? Qu'est-ce qui se passe ? Explique moi ! » Je ne laissai pas transparaître de colère dans ma voix. Je n'étais même pas en colère. J'étais juste ... juste paumé. Miléna se releva d'un bond, et je perdis alors tout contact avec elle. Elle me filait entre les doigts. Je la vis s'éloigner vers la porte. Son départ signifierai sa perte pure et simple, je ne pouvais pas me résoudre à ça. Je devais me battre pour elle, comme je me battais pour la cause rebelle. Me relevant à mon tour, elle se retourna. « Je... Je peux pas. Je suis désolée, je ne peux pas. » Je ne peux pas ? Que voulait-elle dire ? Je ne comprenais toujours rien à la situation. Pourtant, je repris mes esprits et intervint. Alors qu'elle allait passer la porte, je trottinai jusqu'à elle et l'attrapai par l'épaule. Bien qu'elle essayait de s'échapper, je m'y cramponnais comme si c'était la dernière chose qui me rattachais à elle.

Je pris soudain conscience que tous mes espoirs s'envolaient en fumée. Les ballades, la plage, la cabine. J'avais été si naïf. Elle m'avait depuis toujours vu comme un simple ami, pourquoi aurait-elle changé d'avis ? Je vis défiler devant mes yeux tous ces espoirs d'avenir avec elle. Puis je les distinguai s'anéantir un à un. Soudain, je sentis la colère monter en moi. Pas contre la jeune femme en face de moi. Non, contre moi-même, pour avoir osé envisager un futur avec elle. Je me rendis enfin compte de la force avec laquelle je serrais le bras de Miléna. Quel comble, alors que je l'avais surprotéger durant tout l'après-midi, je venais de lui détruire le bras.Me détachant d'elle, je frappai de toutes mes forces mon poings contre le sac de frappe à ma droite. Je n'était qu'un pauvre abrutit. Miléna, visiblement surprise par cet excès de colère, me regardait avec stupeur.

Je lui lançai un regard dénué du tendresse cette fois, presque froid. « Pourquoi ?! » hurlai-je.« Pourquoi tu m'as embrassé si c'est pour t'enfuir tout de suite après. Merde, Milé ! » Je frappai à nouveaux le sac, mais cette fois en me blessant les doigts. Bien fait. Je ne méritai que ça. Je passai ma main dans mes cheveux, le regard penaud, m'excusant d'avance pour ce que j'allais dire. « Je t'aime putain ! » Bien qu'on ressentait encore la rage dans mes premiers mots, ma voix ce brisa sur le dernier. « T'as pas le droit de faire ça ! Ne t'enfuis pas je t'en prie. » Il n'y avais plus une once de colère dans mes paroles. Au contraire je la suppliait presque. Je ne voulais pas qu'elle m'échappe.


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MessageSujet: Re: MOCKINGJAY ▷ cray et milena   MOCKINGJAY  ▷ cray et milena Icon_minitimeVen 13 Avr - 19:34

Spoiler:

« Pas le droit de... De te faire ça... » De me faire ça ? J'étais aussi paumé qu'elle. J'imaginais bien qu'elle parlait de notre presque relation. Du fait qu'elle n'avait aucune envie d'être avec moi. Ou du moins pas de la façon dont je souhaitais être avec elle. Mais pourquoi ? Qu'avais-je fais pour qu'elle me repousse de la sorte ? Avais-je omis quelque chose ? Elle aimait pourtant trainer avec moi, sinon pourquoi aurions-nous passé autant de temps ensemble ? Toutes ces après-midi à s'entraîner, à se balader dans la forêt. Toutes ces missions qu'on avait si bien réussi, grâce à notre travail d'équipe. Elle ne devait pourtant pas me haïr. La preuve, elle venait même de m'embrasser. Qu'est ce qui clochait ? Toutes ces questions se bousculaient dans mon crâne, me laissant muet et immobile devant celle que j'aimais. Celle-ci s'éloignait maintenant à pas hésitants vers la porte. Je me dépêchais de la rattraper, lui agrippant le bras pour qu'elle ne m'échappe pas.
Elle se retournait, visiblement surprise, et plongea son regard dans le mien. Son regard d'habitude si doux, si tendre quand elle me regardait. Ce regard que j'aimais tant. Celui qui me donnait envie de l'attraper dans mes bras et de ne plus jamais la laisser partir. A ce moment précis, je ne lisais rien de tout ça dans ses yeux noisette. Au contraire. Elle y laissait transparaître du mépris, si bien que j'eus du mal à ne pas faire le rapprochement entre la Miléna durant ses missions et celle que je tenais par le bras. Ce mépris m'était-il destiné ? C'était ce que je lui inspirais à présent ? Du mépris. Je l'avais tellement déçu qu'elle n'osait plus me regarder normalement. C'était pire que tout ce que j'aurai pu imaginer. J'avais ruiné notre relation. J'aurais du retenir ce baiser, je n'aurais jamais du craquer, car maintenant elle m'échappait et je ne retrouverais plus jamais la Milé que j'adulais. Mais elle était toujours là, j'avais encore une chance de la garder. Il fallait que j'agisse. Essayant de trouver autre chose dans son regard, je découvris quelque chose qui ne me réjouissai pas. De la peur.
Je pris soudai conscience de la force avec laquelle je l'agrippais. Lâchant brusquement son bras elle recula de quelques pas. Comment pouvais-je la blesser, elle que j'aimais tant ? Je m'en voulais tellement. Après m'être défouler sur un sac à côté de moi, je lui demandai plus d'explication. « Je... » commença-t-elle avant que je la coupe. L'espace d'un instant, je laissais échapper ma colère. Bien qu'elle n'en fut pas la cible, puisque que c'était contre moi-même que je rageais, c'est Miléna qui en payait les frais. J'étais vraiment un incapable. Je ne pouvais même pas protéger la personne à laquelle je tenais le plus. A bout de force, je la suppliais. Je la suppliais pour qu'elle reste à mes côtés, pour qu'elle ne s'enfuit pas à tout jamais. Car je ne faisais pas d'illusions pour une fois ; cette après-midi changerait à notre relation pour toujours. Si jamais elle acceptait de me revoir, plus rien de sera jamais pareil. Elle fit un pas en avant. Au point où j'en étais ce simple geste représentait une lueur d'espoir. Peut-être oublierait-elle cette journée catastrophique, peut-être un jour nous reprendrions notre relation comme elle était. Même si cela signifiait qu'elle ne ressentirait jamais rien de plus que de l'amitié, je préférais la garder auprès de moi et veiller à son bonheur. Peut être qu'un jour je rencontrerais quelqu'un qui m'aimerais en retour, et qui me ferais oublier Miléna. De la garder seulement en tant qu'amie. Mais pour le moment, mon regard cherchant le sien, je ne pouvais m'empêcher de me remémorer encore et encore le souvenir de ses lèvres et de son étreinte passionnée. La jeune femme releva ses yeux et chercha les miens. Aussi paumé que moi, elle cherchait ses mots. « Je sais ... Je sais que tu ... » Elle laissa phrase en suspend, phrase que je finis à sa place. « ... m'aimes. » Mon ton était presque sarcastique. Je m'en rendis compte trop tard. Encore une fois je lui rendais la tâche encore plus difficile. Mais c'était dur d'atténuer mes propos. Ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendais. Tous mes espoirs s'envolèrent. Mais elle enfonça la clou encore plus profondément. « Je ne... Je ne ressens pas la même chose tu comprends ? » A vrai dire j'avais du mal à comprendre. Pourquoi alors m'avait-elle embrassé en retour ? Pour la première fois de ma vie, je lui en voulu. Ce sentiment m'était encore entièrement étranger envers cette personne à qui je tenais temps. Et pourtant, à ce moment même j'en voulais à Miléna de m'avoir rendu ce baiser. Son regard désolé fit malgré tout s'envoler très vite ce sentiment. Elle paraissait tellement mal. Moi qui m'étais juré de ne jamais la blesser, j'avais salement merdé. Me ressaisissant, je voulus lui présenter des excuses à mon tour, après tout c'était moi qui avait commencé. Mais à peine avais-je ouvert la bouche que la jeune brune me coupa. « Je... ça vaut mieux pour toi... Crois moi, je te ferait beaucoup plus de mal en restant... » Je lus dans son regard que s'en était fini. Que cette fois elle s'en irait pour de bon. « Non, Miléna reste. Je t'en supplie. » Mais c'était trop tard. Elle passa la porte, puis j'entendis ses pas trottinant dans le couloir. Je débouchai dans le couloir à mon tour. « Milé ! » J'avais beau crier, je savais pertinemment qu'elle ne reviendrais pas. Que je l'avais perdu.
Je fixai sa silhouette sautillante jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans un tournant. « Milé ... » répétais-je dans un murmure à peine audible. Tout. J'avais tout foutu en l'air avec de ce baiser. Tous mes espoirs de retour à la normale étaient maintenant enterrés six pieds sous terre. J'attrapai ma tête entre mes mains. Sournoisement, la colère était remontée en moi. Je donnai un grand coup de poing dans le mur en face de moi, me fracassant au passage plusieurs doigts. Mais peut m'importais. J'en donnais un second, puis encore. Je m'en voulais tellement. Comment avais-je pu agir aussi égoïstement ? Je ne l'endentais pas arrivé. Une de mes jeunes recrues, fraîchement arrivée dans mon escouade. « Excusez moi, Major Templesmith ... » Je me retournais brutalement. Le regard froid, je lui hurlai presque dessus. « Quoi ? Qu'est-ce que tu veux ? » Le pauvre homme recula d'un pas, surpris par tant de rage. « Rien ... euh ... je repasserais plus tard ... » Il tourna les talons, et s'éloigna sans plus d'explications. J'étais pas même foutu de m'occuper de mes hommes.
Ignorant mes articulations en sang et la douleur dans mes deux mains, je donnai un dernier coup. J'étais vraiment un abrutit. Qu'est-ce que j'allais faire maintenant ? Cherchant l'air autour de moi, je me sentais étouffé. De l'air. J'avais besoin de m'aérer. Je courrai alors en direction de la sortie. J'étais bien décidé à m'aérer, mais pas avec l'air conditionner du treize. Je voulais l'air du grand large. Dès que je serais calmé, je demanderais une mission dans le quatre.
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MessageSujet: Re: MOCKINGJAY ▷ cray et milena   MOCKINGJAY  ▷ cray et milena Icon_minitimeVen 13 Avr - 19:35




RESCUE TEAM AND PEACEKEEPER
❝ party rock is in the house tonight ❞

« A votre ordre, Présidente. » Je gratifiais la Présidente d'un dernier hochement de tête avant de quitter la pièce. Demain ? Pourquoi attendre autant de temps ? Si nous voulions avoir une chance de la retrouver, nous devions partir au plus vite ! Après m'être assuré de me trouver hors de vu, je frappais de toutes mes forces dans le mur. Mes phalanges s’explosèrent une à une contre la paroi en béton, m'arrachant un gémissent de douleur. Je devais me contenir. Si je voulais y aller, si je voulais la sauver, je ne devais pas montrer à quel point cette mission m'affectait. Je repris le chemin de la grande salle, le visage fermé, le regard noir. Pourquoi ? Je ne comprenais pas la décision de Coin, et avec tout le respect que je lui devais, elle me paraissait tout faire pour ne pas ramener Miléna vivante. Miléna. Ma Miléna, agonisant sûrement dans une cellule humide du fond des égouts du Capitol. Je secouai la tête, essayant de chasser ces visions d'horreurs de mon cerveau. En vain, sans cesse, je la voyais, une fois entièrement brûlée, défigurée, d'autre fois entaillée de partout, se vidant de son sang petit à petit. Je ne me faisais pas d'idée. Si ces salauds de Pacificateurs l'avaient attrapé, elle ne devait pas se la couler douce. Ils avaient dû la torturer, de toutes les manières possibles pour obtenir des informations. Torturer. Ce mot résonnait dans mon esprit encore et encore, bloquant toute autre information de la part de mon cerveau, annihilant toute autre pensée constructive. Non, je ne voyais pas d'autre alternative. Du moins, si. Il en existait une, bien plus horrible que celle qui m’obnubilait. Elle était peut-être déjà … morte. Et dieu sait combien de mal j'avais à formuler cette idée. Le fait de ne plus jamais voir son visage, entendre sa voix, son rire. Son rire si doux. Je pressai le pas, courant presque, autant pour échapper à l'atmosphère étouffante du Centre de Commandement que pour fuir cet abominable sentiments qui me poursuivait.

Quatre trente du matin. Seulement. Seul dans ma petite chambre immaculée, je ne tenais plus. Impossible de fermer l’œil, et pourtant j'en avais terriblement besoin. Les énormes poches sous mes yeux en témoignaient, marquant les insomnies qui ne me quittaient plus depuis l'annonce de sa disparition. Je devais dormir et pourtant, chaque fois que je fermais l’œil, les pensées les plus horribles refaisaient surface, m'enlevant tout espoir de récupération. Allongé sur le dos, fixant les imperfections du plafond, je comptais les secondes, essayant de faire passer le temps. Mais la nuit passa terriblement lentement. Je m’assoupissais par tranche de trente minutes, et le matin venu j'étais loin de mon compte de sommeil nécessaire. Je commençais à me préparer près d'une heure avant le début de la mission. Après m'être douché, j'enfilais mon uniforme avant de foncer vers le Centre de Commandement. Dans un casier, je m’équipais d'armes un peu partout ; j'enfilais un couteau le long de mon mollet, un petit revolver à la ceinture, sans oublier mon fusil, mon arme fétiche. Je m’assurais que la pilule de cyanure se trouvait toujours dans la poche de ma veste. J'étais près. En avance, mais près. Je commençai à trépigner, à faire les cents pas, attirant des regards curieux autour moi. Je ne devais rien laisser paraître. Faire comme si je partais en mission de routine. Une simple mission de routine. Je tâchais de rester en place sans grande réussite. Une mission de routine, tu parles. A qui j'allais faire gober ça ? Abandonnant tout effort, je m'éloignais du Centre de contrôle qui commençait à s'agiter. Le départ était imminent. Alors que l'anxiété me gagnait de plus en plus, je m’obligeais à ne rien laisser paraître. Mon visage devint froid, dur, comme chaque fois que je me concentrais. Après avoir démonté et remonté mon arme une dizaine de fois, je décidais de me diriger vers la zone de lancement. D'un pas étonnement las, j'atteignis le hangar pile à l'heure. A mon arrivé, je retrouvais mon équipe, composé de mes soldats habituels, plus un invité qui s’était, et qui ne m'enchantait pas vraiment. Raven Abernathy. Lieutenant-colonel de son état, il avait insisté pour m'accompagner. Plutôt étonnant puisqu'il était l'ex de Miléna, Miléna qu'il avait quitté après une histoire de couverture. Il ne me connaissait sûrement que de nom, mais moi, je le connaissais que trop bien, ayant aidé la jeune femme à remonter la pente après cette rupture. Il n'y avait pas à dire, sa présence de m’enchantait pas. Mais c'était les ordres de Coin, et on ne discutait pas les ordres. Je gratifiais mon escouade d'un hochement de tête, et sans plus d'explications, je leur fis signe d'avance. « Allons-y. » criais-je par-dessus le bruit des hovercrafts. Je les observais monter un à un, avant d'être interpellé par l'un de mes soldats. Plus petit, plus maladroit. Je soufflais, ayant oublié la présence de Kathleen. Flottant dans son uniforme trop grand pour elle, je l'aidais à grimper dans l'hovercraft. Elle avait réussi à convaincre la Présidente de nous accompagner. Je ne sais pas comment elle s'y était prise ; contre l'avis de toute l'escouade, elle avait eu l'autorisation de venir avec nous jusqu'au Capitol, à condition qu'elle reste dans l'avion une fois arrivé. Elle devait s'être sacrément attachée à Miléna pour avoir réussi à convaincre Coin. Coin qui ne cédait jamais rien sans qu'il y ait une raison valable. Pour quelle raison était-elle là alors ? La réponse restait encore obscure, bien que l'idée qu'elle veuille s'en débarrasser me traversa l'esprit. C'était idiot. Pourquoi la Présidente voudrait-elle se débarrasser d'une gamine de dix-neuf ans ? La faire participer à une mission à risque me semblait être un bon moyen de l'éliminer sans s'attirer de problème, mais la raison m’échappait encore. De plus, je ne m'autorisais aucune perte humaine aujourd'hui. Miléna comprise.

Nous atteignîmes enfin le Capitol, après plusieurs heures de vol insoutenables. Entre la gamine roulée en boule dans un coin, et Raven, incapable de se tenir tranquille, j'avais toute les peines du monde à rester concentré. Pourtant, ce masque sérieux n'avait pas quitté mon visage depuis notre départ ; j'étais un professionnel, et passé les enjeux personnels de cette mission, elle n'avait rien de bien sorcier. Nous descendîmes de l'hovercraft et pénétrâmes dans les égouts de la capitale. Je les connaissais comme ma poche, ces souterrains, presque aussi bien que ceux du Treize. Je les avais étudiés dans tous les sens, à chacune de mes missions au Capitol. Si bien que je ne sorti même pas ma carte, sachant exactement quel chemin prendre pour atteindre l'endroit où ils l'a tenaient. Nous avancions dans le calme, en rangé parfaite, avec pour seul son le tapotement rythmé de nos bottines sur le sol. Arrivé à destination, je fis signe au reste du groupe d'attendre. Je me retournai, embrassant mon escouade du regard. Ils avaient l'air confiant, ils étaient bien entraînés. Seul Raven semblait nerveux, à mes côtés il ne tenait pas en place. Je lançai mes dernières instructions. « La Présidente a été très claire, on fait au plus vite, on ne s'attarde pas ... On est pas là pour casser du pacificateur. » Tous acquiescèrent, même Abernathy, qui, cela se voyait facilement, le faisait à contrecœur. Je lançais alors l’assaut, remontant l'échelle vers les appartements où était détenu Miléna.

« Miléna ! » hurlais-je, dans un état second. « Milé tu m'entends? C'est Cray ! Reste avec nous Milé. Tiens bon ma Milé ! » Comment étais-je arrivé là ? A genou devant son corps étalé par terre, je n'avais aucuns souvenirs de ces dernières secondes. A la minute où je l'avais vu, étalée par Terre, j'avais paniqué. Tu parles d'un professionnel ! Une boule au fond de la gorge, je me tenais devant elle, sa peau meurtrie, son regard vide. « Milé ... » répétais-je comme un idiot. J'entendais qu'on se battait derrière moi, mais je ne pouvais détacher mon regard de la jeune femme devant moi. Que lui avaient-ils fait ? Ce fut Raven, s'agenouillant à se tour, qui me fis reprendre mes esprit. Le visage défait, il avait l'air aussi perdu que moi. Me rappelant qui menait les opérations, je me ressaisis. « Occupe-toi d'elle ! Et ne la perd pas ou je te fais la peau ! » hurlais-je, animé par un nouvel élan de colère. Consumé par un désir de vengeance insoutenable, je me relevais cherchant du visage le fautif. La Présidente pouvait aller crever. Je ne laisserais pas ces salops de pacificateur s'en tirer comme ça. L'escouade les avait déjà immobilisés, en attendant mes ordres. Je me dirigeais vers le plus âgé, le regard noir. J'envoyais mon poing dans son ventre. Toute la colère, toute la frustration que j'éprouvais depuis ces derniers jours, toute l'angoisse que j'avais emmagasiné cette semaine, tout cela regroupé dans un même coup, qu'il avait sans doute sentie passé. Ignorant les contestations de mes soldats, j'envoyais mon poing une nouvelle fois, vers son visage cette fois. Puis un autre. Et encore. Je voulais qu'il crève. Je voulais qu'il meure en endurant la même chose qu'il avait infligée à Miléna. Non. Je voulais qu'il ait encore plus mal. M'acharnant, sur le jeune homme, ce fut encore une fois Raven qui me fit reprendre mes esprits. Entre deux coups, je l’aperçus s'éloigner du corps lacéré au sol. Dans un crie de rage, je laissais le pacificateur entre les mains de mon équipe, accourant au chevet de Miléna. Il l'avait recouverte de sa veste. Inutile. Il fallait la soigner. Il fallait faire quelque chose. Affolé, je tâtonnais son corps au endroit qu'ils avaient épargné, ne savant pas quoi faire. Dans un grognement, j'envoyais voler la veste à l'autre bout de la pièce. « Mais putain, Abernathy ! Quand je te dis de t'occuper d'elle, tu t'exécute, merde ! » hurlais-je. Il ne m'écoutait sûrement pas, mais tant pis. Impuissant devant elle, je ne savais pas quoi faire. La tête me tournait. Je devais agir. Je devais la soigner. « Reste avec nous Milé. J'ai besoin de toi, je t'en prie !» murmurais-je à son oreille avant de l'embrasser sur le front.
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