titus atlas chamberlain

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Grandiose. Je veux qu'on se rappelle de moi comme d'un héro. Titus. Le Grand Titus. Je l'envisage durant les Jeux évidemment, puisque gagner signifierais échouer. Je n'aurais pas réussis à la ramener. Et ça, ce n'est pas envisageable. Je ne veux pas mourir de cause naturelle non plus. Je veux qu'on me tue. Je n'accepterais pas être terrassé par la soif, ou la maladie, je mérite mieux. Assassiné par un tribut plus imposant, ou par un quelconque piège pourrais passer. Tant bien sur que je marque les esprits.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour elle. Pour Rheagan. Pour celle que j'aime et qui représente tout pour moi. Je me sacrifierais volontiers pour elle, pour qu'elle reste en vie. Notre marché est de faire les Jeux ensemble, pour que l'un de nous l'emporte. Mais je ferais tout pour que ça soit elle. Je ne mourrais par contre pour rien d'autre. A part Rheagan, rien en ce monde de mérite mon affection ou ma pitié. Ni ma famille, ni mon district. Rien. Pourquoi me sacrifierais-je pour eux après tout ? Ce n'est pas comme si je tenais à mes parents, où que mon district m'était cher. Ce n'est pas non plus mon amour fou pour le Président qui me fera passer l'arme à gauche. Non, bien que j'aime notre cher Snow, ainsi que les Jeux, je ne me battrais pas pour leur maintient.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je suis entrainé depuis que je suis tout gamin, j'excelle plus ou moins dans tout les domaine. Mais si je ne devoir choisir qu'une seule arme, se serait sans aucun doute le lancer de couteau, discipline ou je ne rate jamais ma cible, aussi complexe à atteindre soit elle. Même si c'est ma spécialité, je dois avouer avoir des facilités chaque fois qu'il s'agit de viser : tir à l'arc, arbalète, lancer de hache. Je manie aussi très bien la lance et l'épée, même si je suis plus efficace avec les première capacité. Par contre, et malgré tout les entrainements que je subis, mes capacité au corps à corps reste encore bien inférieur à celle pour le tir. Je connais de plus les base de la médecine, ainsi que les principale plantes comestibles et médicinales. Bien que ma force soit un avantage dans certains cas, c'est un inconvénient pour d'autre ; même si je reste relativement rapide, je suis bien moins agile que la plupart des tributs, et je sais par conséquent beaucoup moins bien grimper aux arbres. En, je sais nager ; j'ai appris lors de mon court séjour au Quatre.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Je n'ai pas à proprement parler de proches. Mais si vous entendez par proche ma famille, ou les quelques amis que je possède, je ne connais personne qui y ait participé non. Des lointaines connaissances il me semble, un grand oncle dans le Un, un garçon qui s'entrainait avec moi il y quelque années au Deux. Je n'avais jamais vraiment connu ces personnes, mais je me rappelle avoir suivit les Jeux du second. C'était un carrière comme moi, mais à qui il manquait certaine case. Dès le bain de sang, il a perdu la tête. Il ne songeait qu'à tuer. Il ne dormais plus, il ne mangeait plus. Il a parcouru l'arène dans tous les sens, tuant chaque tribut qu'il trouvait à main nu. Il était bien entrainé, mais la folie à fini par avoir raison de lui. Après avoir tué les trois quart de l'arène, il s'est fait empoisonné par une gamine. Elle devais avoir quoi ? Treize ans ? Sacré ironie non ? Je crois que c'est mon édition des Jeux préférée.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je n'aime pas le Capitole, pas plus que je n'aime les rebelles. Je ne suis dans aucun camps, et ce message radio m'importe peu. Ils sont toujours en vie ? Bien fait pour eux, ça ne empêcheras pas de dormir. Tant qu'ils ne suppriment pas les Jeux, et qu'ils ne viennent pas m'emmerder, je n'ai aucune raison de leur vouloir du mal. Pareil pour le Capitole. Tant qu'ils ne me cherchent pas, tout vas bien. J'ai été conçu pour faire les Jeux ; laissez moi avoir ce que je veux et je ne ferais de mal à personne.



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A six chances d'être tiré au sort, même je me porterais surement volontaire pour les prochaines jeux . J'EXERCE LE MÉTIER D' étudiant, bien que je passe la plupart de mon temps à m'entraîner ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime dévouer ma vie à cela. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT dix-sept ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné et j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Je détendis mon bras avec puissance, lançant mon couteau à travers la forêt. Comme prévu, il s'enfonça de tout son long dans le bois, entre les deux crevasses de l'écorce. Cet entraînement était superflu ; je n'avais plus besoin de pratiquer le lancer de couteau. C'était naturel chez moi. Je choisissais un point et mon arme allait s'y planter, sans plus d'effort. Ce n'est pas étonnant que ce soit devenu mon arme de prédilection ; j'y excellais. Malgré tout, j'aimais m'entraîner de temps en temps, m'assurer que je n'avais pas perdu la main. Je portais les mains à ma ceinture, saisissant une autre pointe affûtée. Fermant les yeux, je soufflais puis m'apprêtant à effectuer ce geste si machinal. Je fus interrompu par un contact inattendu. Lentement, je sentis des mains s'enrouler autour de mon torse, jouant avec mon tee-shirt, s'attardant sur l'emplacement d'une de mes cicatrices. J'aurais immédiatement mis l'individu à terre si celui-ci ne m'était pas si familier. Ces mains-là, je les connaissais par cœur, j'en avais étudié chaque détail un millier de fois. Immobile, j'essayais de me concentrer sur le chêne devant moi, tâchant d'oublier sa présence derrière moi. Elle se hissa sur la pointe des pieds, calant mon visage au creux de mon épaule. « Est ce que ça te dérange ? » dit-elle, s'amusant à souffler dans mon cou. Je souris, toujours en position de lancer. « Alors, tribut Chamberlain, je croyais que rien ne pouvait vous faire rater votre cible ? » Me caressant la nuque avec son nez, j'avais toute les peines du monde à rester focaliser. Je visais l’encoche pile à côté de mon premier couteau. Soufflant, j’expédiai l'arme pile au moment où Rheagan enfonçait ses dents dans mon épaule. La pointe se planta à quelque centimètre de mon objectif, m'arrachant un cri de colère. Je me retournai d'un coup, attirant violemment la jeune fille blonde contre moi, plaquant mes lèvres contre les siennes. « Apparemment on a oublié de vous parler d'une dénommée Rheagan Flamsteed, mademoiselle. » lâchai-je dans un souffle, continuant de l'embrasser pour empêcher toute réponse. Je sentis ses mains s’agripper à mon dos tandis que je la serrais toujours plus fort, la soulevant du sol. A bout de souffle, je l'envoyais voler trois mètre plus loin. Elle tomba sur le dos avant de se relever, un sourire de gamine illuminant son visage. La douceur ne faisait pas vraiment partie de notre vocabulaire, et même si la plupart du temps j'aimais la sentir contre moi ou lui tenir la main, il n'y avait pas à dire, rien de m'excitait plus que la violence. Elle me fit signe de la rejoindre, cette petite flamme dans les yeux. Cette flamme que je connaissais depuis toujours, que je vénérais. Elle la rendait si belle. Si désirable. C'était la même qui l'animait lorsqu'on parlait de son sujet favori, la mort, et la même que le jour où je l'avais rencontré.

La regardant, assise dans l'herbe, surexcitée, je ne pus m'empêcher de repenser au jour de notre rencontre. Où cette petite fille blonde était venue m'aider à tabasser un gamin coriace. Elle m'avait ébloui dès les premières secondes. Je venais d'arriver au Deux, et c'était une de mes première victime. J'avais faim, il avait un déjeuner. Je ne voulais pas en arriver aux mains dès mon premier jour, mais il ne m'avait pas laissé le choix, s'attachant sa mallette comme s'il n'avait pas bouffé depuis dix jours. Il avait eu le culot de se débattre si bien que je peinais à lui cogner dessus. Elle était arrivée de nulle part, le regard brillant, se plantant à côté de moi. « Danny, donne-lui la boîte. » Le gamin secoua la tête frénétiquement, trop apeuré pour parler. Soulevant le prénommé Danny par le col de sa chemise, je n'avais d'yeux que pour la gamine à mes côtés, donc le visage s’illuminait d'un sourire sadique, qui n'était pas sans me rappeler celui de ma chère cousine, Darcy. « J'ai dit : donne lui ta boîte ! » Le gamin resta figé, son regard affolé fixant tour à tour nos deux visages. La blonde, restée calme jusqu'à maintenant, sembla avoir atteint son maximum. « Danny, donne lui cette putain de boite ! » hurla-t-elle alors que tous les enfants aux alentours semblaient avoir stoppé leur activité. Un silence de mort s'empara de la cours de l'école, uniquement rompu par le fracas de la boite en fer contre le bitume. Ma voisine retrouva son air paisible et malicieux, contente d'elle. « C'est bien Danny. » lança-t-elle d'un ton maternel. Le gamin, les joues trempées de larmes, tremblait comme une feuille, sanglotant en silence. Je haussai un sourcil à l'intention de la jeune fille, geste auquel elle répondit un hochement de tête entendu. Je reposais alors le gamin au sol avant de bloquer ses deux bras derrière son dos, le plaçant en face de la jeune blonde pour lui offrir un meilleur angle de frappe.

C'est comme ça qu'on s'était rencontré, qu'on s'était trouvé. En tabassant un gamin jusqu'au sang. En partageant nos victuailles. Et dans ses yeux à ce moment précis, je retrouvais la Rhegan d'il y quatre ans. Je m'approchais pas à pas de cette nouvelle victime, le même sourire d'excitation sur le visage. Me tendant une main, je l'aidais à se relever mais elle en avait décidé autrement. Je n'avais jamais excellé au combat au corps à corps ; elle si. Elle me balança derrière elle, et je tombai à plat sur le dos, le choc expulsant tout l'air de mes poumons. J'explosai de rire devant le ridicule de la scène. Je m’étais fait avoir tellement facilement. Chose qui n'arriverait jamais avec quelqu'un d'autre. Elle me rendait tellement … vulnérable. Et j'adorais ça. Sans une minute de répit, elle s'assied à cheval sur mon corps allongé, plongeant vers mon visage, m'embrassant avec fougue. Je saisis le siens entre mes mains, caressant ses pommettes avec mon pouce, l'approchant toujours plus près. Non, la douceur ne nous était pas familière. Mais nous étions comme ça tous les deux. Sauvage. On ne connaissait pas la tendresse. On ne nous l’avait pas appris. Lui attrapant les cheveux, je la fis rouler sur le côté, son rire se mêlant au mien. La violence. C'est tout ce qu'on nous avait enseigné. Côte à côte, allongé dans l'herbe, on aurait presque pu nous prendre pour un couple normal. Je posais mon front contre le sien, rapprochant mon corps du siens, resserrant mes bras autour de ses épaules. Elle se blottit contre moi, mordillant mon poignet.

Combien de temps étions nous resté ainsi, sans rien dire ? Aucune idée. Mais le soleil commençait à décliner, et mon bras était en sang. Rheagan léchait la blessure à présent, comme pour réparer le mal qu'elle avait fait. « On fait ça ensemble, hein ? » dis-je, comme pour me rassurer, bien que je n'avais aucun doute quant à sa réponse. Je savais qu'elle comprendrait. Elle me comprenait toujours. « Ensemble. » répéta-t-elle tendrement en écho à ma question. J'embrassai le haut de son crâne, repensant à notre accord. A notre mission de gagner les Jeux. Et même si nous avions décidé que l'un de nous reviendrait, je m'interdisais tout espoir de victoire. Puisque qu'une seule personne ne pourra rentrer. Et ce sera elle.